Borderline de Marie-Sissi Labrèche

	Boréal 2000, 162 p. ISBN : 2764600380	Marie-Sissi Labrèche Lien(s) vers le Guide: - Marie-Sissi Labrèche - Borderline
Lectures de «  Décembre 2003 » : - passeur de lumière (Le) - Borderline

L'auteure nous présente, dans son premier roman, Sissi une jeune femme qui a une personnalité « Borderline », c'est-à-dire une personnalité qui a de la difficulté avec les limites. L'histoire nous est présentée un peu comme un kaléidoscope, une série de tableaux disparates qui nous raconte l'enfance de Sissi et le début de son âge adulte.
C'est un roman cru, qui nous présente les choses telles qu'elles sont, sans fioritures. C'est court, mais en même temps, ce livre est tel qu'il devrait être. L'avoir écrit plus long aurait pu lasser le lecteur. J'ai bien aimé!

La quatrième couverture laissait présager un roman léger avec humour. C'est ce à quoi je m'attendais. Disons que ça a été un choc de lire l'histoire de Sissi (roman sans doute biographique ce qui a ajouté au choc), jeune femme qui se donne à tout les hommes pour se sentir aimée. Ça commence à l'âge adulte avec des retours en arrière qui expliquent son présent. Jeunesse difficile dans le quartier Hochelaga, mère psychiatrisée, élevé par sa grand-mère qui hait les hommes. La lecture est facile et le livre est court, le tout donne un résultat percutant.

Très court roman probablement autobiographique, racontant la vie perturbée d'une jeune femme. Élevée par sa mère souffrant de maladie mentale et sa grand-mère assez bizarre et autoritaire, elle semble errer dans la vie sans but en changeant constamment d'amoureux ou de partenaires sexuels.
J'ai trouvé que ces épisodes étaient écrits avec beaucoup trop de détails parfois sordides même s'ils servent à nous faire ressentir la détresse profonde de Sissi. Son enfance est relatée par brides, genre de flash-back qui surgissent sans cohérence apparente. C'est cependant ce point qui m'a surtout intéressé.

Loveless, 8 juillet 2005
Je lui donne la note de :

J'ai dévoré ce court roman autobiographique de Marie-Sissi. Ses discours imagés, ses métaphores des plus originales et son sens de l'exagération dévastateur m'ont fait adoré ce petit livre. Toutes les images qu'on y retrouve permettent d'expliquer, de mieux comprendre ce que vivent et ressentent les personnes souffrant du trouble de personnalité borderline. Madame Labrèche n'a pas eu peur de ressortir les propos sordides qui nous traversent souvent l'esprit mais qui restent tabous. Je vous conseille également le roman La Brèche du même auteur.

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Véronik, 9 juin 2008
Je lui donne la note de :

J'ai lu ce roman pour un travaille a l'école et depuis des année je n'avais pas ouvert un roman... et je l'est dévoré. L'auteure a un style bien à elle pour nous décrire les état d'âmes et pour la description des personnages et des actions... ce livre est excellent! BRAVO!

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Catherine, 2 novembre 2008
Je lui donne la note de :

Ok, c'est extrême, c'est cru. À un tel point qu'à un certain moment, j'avais l'impression d'être une voyeuse. De m'immiscer dans la tête d'une fille dont la vie n'a jamais eu rien de rose, d'une fille bordeline dont les souvenirs sont perturbés et perturbants. Pourtant, c'est sans doute l'aspect du livre que j'ai préféré. Cette franchise dont fait preuve l'auteure face à son récit. C'est vrai, ça vient de ses trippes. C'est un livre que l'on lit comme on écoute une confidence. C'est direct, c'est court. C'est un livre qui n'a pas besoin de superflu. Les mots sont justes, les émotions sont puissantes, l'histoire est tough. Mais c'est à lire. Ne serait-ce que pour se mettre, le temps d'un roman, dans la peau, dans la tête d'une personne bordeline.

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Jade23, 10 décembre 2010
Je lui donne la note de :

Ok, c'est extrême, c'est cru. À un tel point qu'à un certain moment, j'avais l'impression d'être une voyeuse. De m'immiscer dans la tête d'une fille dont la vie n'a jamais eu rien de rose, d'une fille borderline dont les souvenirs sont perturbés et perturbants. Pourtant, c'est sans doute l'aspect du livre que j'ai préféré. Cette franchise dont fait preuve l'auteure face à son récit. C'est vrai, ça vient de ses tripes. C'est un livre que l'on lit comme on écoute une confidence. C'est direct, c'est court. C'est un livre qui n'a pas besoin de superflu. Les mots sont justes, les émotions sont puissantes, l'histoire est tough. Mais c'est à lire. Ne serait-ce que pour se mettre, le temps d'un roman, dans la peau, dans la tête d'une personne borderline.J'ai beaucoup aimé

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