vieux qui lisait des romans d'amour (Le) de Luis Sepúlveda

	Seuil 1997, 120 p. ISBN : 2020239302	Luis Sepúlveda Lien(s) vers le Guide: - Luis Sepúlveda - vieux qui lisait des romans d'amour (Le)
Lectures de «  Septembre 1999 » : - vieux qui lisait des romans d'amour (Le)

Antonio José Bolivar connait la forêt amazonienne; elle lui a pris ses espoirs et surtout sa femme. «Il voulait se venger de cette région maudite, de cet enfer vert qui lui avait pris son amour et ses rêves. Et dans son impuissance, il découvrit qu'il ne connaissait pas assez la forêt pour pouvoir vraiment la haïr».
C'est en vivant avec les Shuars qu'il va en découvrir les secrets! Aujourd'hui, il semble être le seul à pouvoir arrêter les massacres perpétrés par une femelle ocelot, rendue folle de douleur, parce que un gringo ignare a tué son compagnon! Dans ce monde où l'homme ne respecte plus la nature, Antonio a trouvé refuge dans la lecture: «ses romans qui parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes.»
Ce court récit est un hymne à la nature... et un appel au secours!

Ce roman m'a fait faire un merveilleux voyage en Amazonie. Court récit qui relève du conte et de la fable. L'écriture est très poétique et remplie d'images. Il suffit de se laisser porter par cette histoire.

Court roman, l'homme qui lisait des romans d'amour est l'histoire d'un vieux chasseur qui accepte d'aider les gens de son village pour chasser un félin qui a tué des hommes. Mais ce vieux n'est pas un chasseur ordinaire. Il connaît la forêt et ses habitants. Son amitié profonde pour les indiens Suars lui a permis d'apprendre à respecter la faune et la flore de ce coin de pays. Il a aussi une passion. Une passion qu'il a découverte au seuil de sa vie: il aime lire et ce sont les romans d'amour qui ont sa préférence.
Cette courte histoire se lit un peu comme un beau conte. Ce vieux nous communique à travers sa passion des livres et de son histoire à lui: l'amour; l'amour de son coin de pays et de sa faune et sa flore ainsi que des us et coutumes des peuplades y vivant.

Histoire simple et très belle. Écriture colorée dès la première phrase «Le ciel était une panse d'âne gonflée qui pendait très bas, menaçante, au-dessus des têtes».

Quelle belle ode à la nature et à ses habitants! Le vieux, c'est Antonio José Bolivar Poano, un amant de la nature et le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Du début à la fin du bouquin, on assiste à l'évolution du personnage, soit dans sa vie aux côtés des Indiens Shuars, soit dans sa découverte et son appréciation de la lecture.
Au fil du récit, le vieux développe une passion pour les romans, les romans d'amour. Il découvre ainsi, grâce à ses livres, ce qu'est le vrai amour, celui qui fait souffrir. Cette histoire est vraiment bien illustrée et l'on y sent l'omniprésence de la nature. J'ai particulièrement apprécié cet attachement qui lie le vieux aux romans d'amour, qui lui font miroiter que l'amour est plus beau et plus complexe que l'acte sexuel en soi. Que l'amour implique des émotions changeantes mais toujours marquées d'une grande intensité. Le personnage du vieux est très attachant et c'est partagé entre la chasse et sa passion pour les romans qu'il nous dévoile son coin de pays, l'Amazonie.
Très bon livre!

Partez, venez participer a cette chasse, suivez ce vieux monsieur et ses romans d'amour et vous ferez un voyage qui ne vous laissera pas insensible.

Antonio José Bolivar connaît la forêt amazonienne comme sa poche, pour y avoir vécu longuement avec les Indiens Shuars, pour y avoir appris l'art du silence, la chasse, le respect de la faune et de la flore. Cette histoire est celle d'Antonio José Bolivar, celle de sa lutte avec le fauve, qu'il doit tuer, pour les hommes soient tranquilles. C'est aussi celle d'un homme qui sait lire, et qui a une passion pour les romans d'amour. Il lit doucement, relit chacun des mots, se les répète à voix haute, et cherche à percer chaque nuance.
C'est un roman doux, gai et léger. Le genre de livre qu'on lit en vitesse entre deux, pour se détendre. Le personnage sérieux d'Antonio m'a paru intéressant, mais c'est surtout celui du gros maire qui m'a fait sourire, à maintes reprises... Un gentil roman. Un auteur à ne pas laisser passer.

Que rajouter de plus! C'est un court livre plein de poésie qui nous fait découvrir la forêt amazonienne, le mode de vie de ses habitants et qui nous fait surtout découvrir un homme attachant qui bien que quasi-illettré découvre la joie de la lecture particulièrement des romans d'amour. Ne passez pas à côté.

Antonio José Bolivar Proano, vieil homme, est contraint par le maire de son village pour une chasse à l'ocelot tueurs d'hommes.
Un récit bref, sans fioritures, magnifique, à l'écriture limpide emprunt d'un profond humanisme. Sepúlveda aborde l'écologie, la destruction de la forêt amazonienne et de ses indigènes, l'analphabétisme, l'idiotie des gouvernants, l'opposition nature-culture et bien d'autres choses, en cent pages à peine, ce sans jamais s'appesantir.
Le « vieux » semble être le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Mais Antonio José Bolivar a découvert sur le tard l'antidote au redoutable venin de la vieillesse : il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent de l'amour, le vrai, « celui qui fait souffrir ».
Du rire et des larmes, du rêve, et des émotions, de la couleur et de la musique. Sepulveda nous offre tout cela...
Un pur régal!

Un conte philosophique superbe qui nous rappelle que la nature peut avoir le dessus sur l'homme. Sépulvéda nous décrit l'univers de la jungle et l'humanité de ses habitants avec beaucoup de justesse.

Julia Olivier, 4 octobre 2000
Je lui donne la note de :

Chers lecteurs,
je vous recommande ce roman cours et passionnant, que j'ai étudié avec plaisir en classe de troisième. Ce vieux qui lisait des romans d'amour, nous fait découvirir les secrets de L'Amazonie, de sa jungle, avec les Shars indigènes. Si toutefois vous l'avez lu, contactez moi.

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Guillaume, 25 mai 2001
Je lui donne la note de :

Pour un si court roman il est un peu trop detaillé. Mais il explique malheureusement bien le niveau de pauvreté de ce pays et les blancs qui exploitent l'Amazonie sans foi ni loi.

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Samuel Vander Bist, 25 mai 2001
Je lui donne la note de :

Ce livre est bien, car il fait allusion à des fait réels.

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Lolita et Jonathan, 25 mai 2001
Je lui donne la note de :

Ce roman, nous apprend ce qu' est la vie en forêt et ses dangers. Il permet aussi de comprendre les coutumes des différentes tribus et ce que l'auteur pense des occidentaux et des américains en particulier.

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AbrieL, 19 octobre 2003
Je lui donne la note de :

Ce livre est un formidable voyage à travers le temps et l'espace dans une Amazonie intemporel. Roman rafraîchissant, c'est un plaisir de le vivre à travers le personnage d'Antonio José Bolivar,vieil homme que j'ai trouvé touchant et très enrichissant. Amant de la nature Antonio m'en a inculqué le respect. Sa passion pour les romans d'amour est très intéressante et dans son style léger Luis S. m'a entraîné avec lui dans son merveilleux conte certainement trop court, comme tous les plaisirs, ce qui le rend de ce fait encore plus puissant. Mais il ne faut pas oublier les cotés comiques de l'oeuvre don’t le maire amusant de bêtise qui incarne parfaitement un pouvoir inadapté et aveugle dans un pays dominé par la force de la nature, pour combien de temps encore ? Ce livre n'en reste pas moins accessible a tous par son style simple ce qui souligne encore le talent de l'auteur que j'ai découvert. Un grand bonheur pour tous que je recommande chaudement.

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Messus, 31 décembre 2003
Je lui donne la note de :

Ce livre ma beaucoup plu. Il nous fait découvrir l'univers de la jungle à travers des peuples comme les Shuars ou les Colons.
L'univers des bêtes est aussi très passionnantes et je n'ai pas eu de mal à lire ce livre qui ma fait rêver à travers les romans d'amour d'Antonio.
Je conseille ce livre à tous les lecteurs débutants car c'est un livre facile à lire qui ma fait rêver jusqu'a la dernière page!

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Anthony Shuar, 22 avril 2004
Je lui donne la note de :

J’ai adoré ce livre tout d abord pour sa qualité d’écriture et son histoire simple et poétique. L’auteur a su donner de nombreuses informations sur la faune, la flore, le cadre de vie des indiens Shuars en Amazonie ce qui a enrichi le récit en découvertes exotiques. De plus, j’ai trouvé intéressante l’idée des chasseurs civilisés d’El Idilio qui tuent pour affronter leurs peurs comparées aux chasseurs sauvages Shuars qui tuent pour survivre.
Les romans d’amour sont un symbole de détresse pour le vieux qui grâce à eux, réussissent à oublier la cruauté des hommes. Une émotion pour le coeur et un plaisir pour les yeux!

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Yacine El youssoufi, 8 février 2008
Je lui donne la note de :

Ce roman nous fait regretter qu'il ne soit pas plus long, il est attachant !
Chaque phrase, mot, me donne l'effet, tellement désiré et recherché que fournissent les substances illicites, c'est fort dire pour un si court roman mais aucune autre analogie n'aurait été appropriée pour définir ce que j'ai ressenti lors de la lecture de ce livre. Bien que cette œuvre ne soit pas illégale, il fournit au lecteur une certaine dépendance aux plaisirs exotique qu'offre cette nature.

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Keke, 20 novembre 2008
Je lui donne la note de :

Ce roman nous fait regretter qu'il ne soit pas plus long, il est attachant!
Chaque phrase, mot, me donne l'effet, tellement désiré et recherché que fournissent les substances illicites, c'est fort dire pour un si court roman mais aucune autre analogie n'aurait été appropriée pour définir ce que j'ai ressenti lors de la lecture de ce livre. Bien que cette œuvre ne soit pas illégale, il fournit au lecteur une certaine dépendance aux plaisirs exotique qu'offre cette nature.

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audeàlavie, 24 novembre 2008
Je lui donne la note de :

Les « romans d'amour » du titre semblent être avant tout un prétexte pour introduire un personnage, pour le rendre attachant au lecteur et lui permettre de nous prendre par la main pour nous guider dans la forêt. Sa forêt. La forêt amazonienne. Un territoire qu'il vénère et respecte. Profession de foi d'un homme qui a quitté sa civilisation pour en apprivoiser une autre ou plutôt se faire accepter par celle-ci, car la nature, on ne la domine pas, c'est elle qui nous gouverne et cette histoire le démontre parfaitement, dans un langage tendre et imagé. Est-ce un conte écologique? Ce pourrait l'être, mais il faut y ajouter la dimension psychologique, ces questions qui se posent sur l'épanouissement personnel, sur les troubles de la cohabitation humaine, sur les dérives du pouvoir et sur la survie de l'âme au milieu des présences invisibles.
C'est une belle histoire, avec des notes d'humour plaisantes et de superbes descriptions d'une forêt meurtrie qu'il faut absolument considérer comme une entité à part entière qui a droit au respect, comme nous l'exigeons pour nous-mêmes. Ce roman rappelle que la nature ne représente pas grand chose aux yeux des spéculateurs et le contenu du récit nous laisse constater que l'homme sera toujours le plus faible. Une leçon d'humilité?
En somme, ce texte est d'une beauté rare, et on sent l'amour de la nature et des hommes chez l'auteur. Ne faisant pas dans l'écologie forcenée, d'un style simple et sans fard, et nous offrant un regard sur un vivier biologique et ethnique, on ne peut que déplorer la brièveté du récit.

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