vie devant soi (La) de Romain Gary

	Gallimard 1982, 273 p. ISBN : 2070373622	Romain Gary Lien(s) vers le Guide: - Romain Gary - vie devant soi (La)
Lectures de «  Janvier 2000 » : - souffle de l'harmattan (Le) - vie devant soi (La)

Ce roman se situe dans un Paris populaire, celui du quartier de la Goutte d'Or, où Rosa s'occupe d'enfants de prostituées qui ne peuvent élever leurs enfants et les confient donc, pendant plusieurs années parfois, à cette ancienne du métier.
Rosa voit défiler ces enfants et leur misère dans ce qui semble une certaine indifférence, une certaine dureté. Mais peu à peu, le personnage se dessine à travers les yeux de Mohammed, dit Momo, qui est le narrateur du récit!
Momo décrit, dans une langue simple et enfantine, le quotidien de ces communautés d'exclus (travestis, protistuées, clandestins...) vivants dans un quartier haut en couleur. A cette description se mêlent les reflexions naïves et cependant profondes de Momo sur la vie , la nature humaine... Des photos de Doisneau, en noir et blanc, illustreraient à merveille ce Paris révolu!

Je crois que pour apprécier ce livre cela prend une autre personnalité que la mienne j'imagine.
Les cultures, les races, la période de vie ou l'histoire se passe est vraiment invraisemblable carrément, à mon humble point de vue.
Ce n'est même pas un journal, rien ne se suit et ne se tient.
Il y a assez de personnage pour faire un dictionnaire de nom.

La vie devant soi d'Emile Ajar a été en fait écrit par Romain Gary ce qui lui a permis pour la première fois dans l'histoire du prix Goncourt de l'obtenir une deuxième fois.
L'histoire de Momo pensionnaire chez Mme Rosa est touchante et bien des situations sont émouvantes parfois drôles et souvent très justes. C'est l'enfant qui parle avec ses mots à lui , les mots de la rue et de la débrouille. C'est alerte et vif . Publié à une époque où le sort des paumés et des exclus n'étaient pas à la mode, c'est un livre qui est toujours d'actualité.
Parfois malgré tout les effets de style lassent un peu . Une suggestion: relisez le livre pour lequel Romain Gary a obtenu son premier prix Goncourt: La promesse de l'aube.

Ce roman est le quasi monologue de Mohammed, dit Momo, âgé de 10 ans et qui vit à Paris en 1970. Orphelin, il habite chez Madame Rosa, une ancienne prostituée reconvertie dans la garde des enfants de prostituées, afin de leur éviter l'Assistance sociale. Madame Rosa est en train de mourir, Momo prend soin d'elle, et tente de survivre dans cette ville qui lui est hostile dès qu'il s'aventure hors de sa rue.
Ce livre est tout simplement magnifique, il mêle amour, amitié, humanité, en décrivant cette relation improbable entre deux êtres que la folie des Hommes aurait tendance à séparer: un gamin arabe et une vieille dame juive rescapée des camps de la mort.
Ce récit est d'autant plus fort qu'il nous est livré tout d'un bloc, avec les mots et les incompréhensions d'un enfant qui n'en n'est plus vraiment un et c'est en lisant entre les lignes qu'on découvre, comme souvent, la beauté de l'histoire.
Et au-delà de l'histoire principale, Romain Gary a peint une galerie de personnages plus attachants les uns que les autres, qui constituent toute une part de la société; c'est un bout de la France que Romain Gary nous offre.

Momo, petit garçon arabe, mis en pension chez Madame Rosa une vieille femme juive, raconte son histoire avec ses mots et des mots d'adulte dont il ne comprend pas toujours le sens. Roman très touchant qui nous plonge dans le coeur d'un enfant, dans ses peurs, dans sa conception de la vie et de la mort et dans sa découverte de l'amour tel qu'il le conçoit.

Quel beau roman, quelle belle histoire où l'amour est palpable.
C'est une histoire d'amour comme on en voit peu mais combien intense! C'est un jeune garçon Mohamed qui a été élevé par une grosse femme, madame Rosa, qui elle garde et élève des enfants de prostituées. Mais sa relation avec Momo est différente, puisqu'elle a Momo avec elle depuis déjà 11 ans. Madame Rosa a une santé précaire puisque son poids est très élevé mais aussi à cause de son âge, mais elle ne peut se résigner à se séparer de Momo. Et cet attachement est réciproque!
C'est vraiment très très beau et qui se lit très bien.

Je dévore beaucoup de livres et généralement je n'aime pas relire l'un d'entre eux. La vie devant soi est un livre que je lis en boucle depuis que je l'ai découvert. C'est un livre drole, bouleversant, sincère, vivant... A ce stade, il est important d'investir dans la qualité de papier du livre acheté, il faut une matière qui resiste au temps et à l'acidité des doigts sur le papier :o)))

C'est sous le nom de plume Ajar que Romain Gary a signé ce magnifique romain. Momo, un jeune arabe de 10 ans, fils de pute apeuré d'être héréditaire, nous raconte son histoire, une histoire d'amour, car on ne peut pas vivre sans amour, envers Madame Rosa, une vieille et grosse juive qui héberge d'autres fils de pute abandonnés par leurs parents. L'immeuble dans lequel ils habitent est peuplé de gens différents, car c'est ainsi. Un Sénégalais, belle et travestie qui défend son cul au Bois de Boulogne, une tribu africaine, des frères déménageur. Il y a aussi monsieur Hamil, vieux et aveugle car il ne peut plus voir, arabe amant de Victor Hugo.
Ce n'est pas l'histoire qui occupe la place centrale de ce bouquin, mais la narration et les personnages. La vision de la vie d'un jeune arabe pour qui tout est semble beau. C'est le pivot du roman et c'est une réussite. Il a la manie de se justifier à chaque phrase ou presque, mélange habitude et hébétude, dit proxynète ou lieu de proxénète. Il est attachant, empreint d'une légèreté pour traiter d'un sujet lourd : l'approche de la mort. Enfin, les personnages sont tous colorés. Seul bémol, le passage de Nadine, la belle môme, semble de trop. Je n'ai pu y trouver son importance et sa nécessité dans l'histoire... dommage.

Le narrateur de cette histoire a environ dix ans. Il a été laissé par sa mère chez Madame Rosa, qui est payée par les prostituées pour s’occuper de leurs enfants. Ainsi, tout ce que Mohammed sait sur lui-même, c’est qu’il est musulman. Il vit dans une banlieue pauvre et son temps se partage entre ses interrogations, la vie misérable des gens pauvres dans un quartier qui tombe en lambeaux et l’horreur toute ordinaire de la vie quotidienne. Madame Rosa vieillit; elle fait de plus en plus souvent des cauchemars où la gestapo vient la chercher, comme dans sa jeunesse, parce qu’elle est juive. Momo prend tranquillement conscience de sa situation, et il fait ce qu’il peut pour vivre une jeunesse la plus épanouie possible. C’est un roman qui m’a beaucoup touchée, peut-être à cause du contraste entre l’innocence enjouée mais lucide de l’enfant, et le monde de détresse humaine dans lequel il évolue. Il y a une scène, en particulier, où il vend son chien à une dame très riche et explique ensuite qu’il l’a vendu parce qu’il l’aimait tant que c’était la plus chose qu’il pouvait faire pour lui. Gravitent autour de Momo des familles d’immigrants déracinés mais remplis d’une vision du monde qui laisse perplexe.

Kenster, 24 avril 2008
Je lui donne la note de :

Le livre était vraiment intéressant pour quelqu’un qui à rien de mieux à faire avec sa vie. Ça prend plus que la moitié du livre avant que l’histoire commence à faire un peu de sens. C’est dur de déterminer l’élément déclencheur, le climax, le déroulement ou le dénouement car rien n’est captivant. Quelqu’un se perd tellement facilement en lisant ce livre car il y a tellement de personnage qu’il devrait avoir un index a l’arrière du livre juste pour les personnages.

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Mikolaj, 16 juin 2000
Je lui donne la note de :

Je ne vais que y laisser une brève pensé: «Momo voit le monde, et ainsi nous donne son commentaire, par des yeux d'enfant. La question se pose si on ne devrais pas prendre son récit plus au sérieux que celui de beaucoup de politiciens.»

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Audrey Deschênes, 6 janvier 2002
Je lui donne la note de :

Histoire boulversante montrant l'affection d'un jeune garçon arabe pour une vielle femme juive, La vie devant soi ne néglige pas de nous montrer que l'entraide est un élément fort important de la vie, puisque le bonheur n'est qu'une réflexion de nos sentiments. Mahommed, surnommé Momo, voit Madame Rosa tomber dans la sénilité . Comme elle ne veut pas aller à l'hôpital, Momo devra faire face à la vie tout en s'occupant cette vieille dame tourmentée par ses souvenirs de la guerre et du camp de concentration Auschwitz. L'histoire d'amour entre Rosa et Momo est plutôt surprenant, n'ayant rien en commun. Par contre, l'intrigue sur les parents de Momo qui m'avait d'abord accrochée est décevante: elle n'est pas assez développée et elle est résolue en quelques pages. Le manque d'action repoussera cependant plusieurs lecteurs. Le ton familier devient vite grossier, faisant parfois perdre son charme à l'histoire.

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Guti, 6 avril 2002
Je lui donne la note de :

Roman trop lent ou rien n'y colle vraiment. Ce sont de longs souvenirs d'un enfant de 10 ans qui a un langage d'un gamin des rues…

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Steve Rodrigue, 11 juin 2002
Je lui donne la note de :

Un livre bon, mais parfois un peu redondant. On parle beaucoup de prostitué mais ayant la maturité nécésséraire, j'ai été capable de le lire sans pleurer. Un triple hourra a Romain Gary pour ce livre passionnant rempli de sens. HOURRA!!

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bof, 11 avril 2006
Je lui donne la note de :

La vie devant soi n'est pas d'après moi un très bon livre. L'histoire est très répétitive en prenant compte de l'excès de poids de madame Rosa ou des 6 étages des escaliers, à la longue sa devient lassant, très lassant.

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M'dame d'là-Haut, 4 avril 2007
Je lui donne la note de :

Il m'a bien fait rire ce grand bonhomme d'Ajar ! Mais bon, j'ai quand même contrôle sur son roman dans quelques heures et ça, c'est moins marrant... Enfin, son livre est passé comme une lettre à la poste et la postière s'est bien amusée !

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Charllotte, 24 avril 2008
Je lui donne la note de :

Ce roman exceptionnel ma fait découvrir la pensé et la vie de ce jeune Momo qui est en pension chez une veille et grosse femme Mme Rosa. L'amour réciproque vécue entre c'est deux personnage est unique en son genre. Comme a dit M. Hamil «on ne peu pas vivre sans avoir quelqu'un à aimer». Alors Moamède jeune musulman et Mme Rosa juive était tout l'un pour l'autre. L'entraide dans ces milieux était très présente. Car se «défendre avec son cœur» comme dit bien ce roman n'est pas toujours chose facile. Mme Rosa qui s'est défendu longtemps n'était pas en capacité de le faire question d'esthétique. Elle c'est mis a s'occuper d'enfant de prostitué pour échapper à l'assistance sociale. Mais bientôt Momo devra s'occuper d'elle et il la verra dépérir à vue d'oeil.

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Annick, 22 octobre 2009
Je lui donne la note de :

Je l'ai trouvé un peu pénible à lire, mais après coup je pense que c'est un excellent livre. J'ai aimé l'histoire et je trouve qu'elle est matière à réflexion. Parfois, j'ai trouvé un peu lourd la façon dont l'auteur a de s'exprimer, malgré quelques moments d'innocence que j'ai trouvé plutôt mignons, et assez sensés finalement. Après avoir lu le livre en 2 jours, par obligation pour l'école, ça fait maintenant 2 jours que je réfléchis un peu comme l'auteur; parce qu'il faut le comprendre.

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Miilii, 9 décembre 2009
Je lui donne la note de :

Livre simplement magnifique ! Une belle histoire maternelle entre un jeune arabe, Momo et une vieille juive, Madame Rosa.
Ce qui fait que ce livre est si intéressant à lire, c'est qu'il est écrit à travers un oeil naïf, enfantin, qui dit les choses comme il les voit. Une façon de décrire la vie comme elle a pu être pour certaines classes sociales.
Cependant, à certain moment l'histoire peut être lassante, car il ne se passe pas véritablement grand-chose.
Or on y trouve à la fois du comique avec Momo et du sérieux avec monsieur Hamil; tout cela mêlés de moments tendres et tristes.

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cecyka, 8 février 2010
Je lui donne la note de :

L’histoire est intéressante mais trop répétitive. Ajar parle trop souvent de l'état de madame Rosa. Bref, il manque un petit quelques chose pour éviter de s'endormir pendant la lecture.

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