oeuvre de Dieu, la part du Diable (L') de John Irving

	Seuil 1995, 733 p. ISBN : 2020257807	John Irving Lien(s) vers le Guide: - John Irving - oeuvre de Dieu, la part du Diable (L')
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Je relis ce livre pour la 2e fois et je suis toujours emballée. Ah ce monde d'Irving avec ces personnage atypiques, ces situations tragi-comiques, cette Amérique non-conformiste.
Dans ce roman, on rencontre Wilbur Larch, gynécologue drogué à l'éther (il ne boit, ni ne fume... ) qui est responsable d'une espèce de centre (dans le Maine) où indifféremment les femmes accouchent (l'oeuvre de Dieu) ou subissent une interruption de grossesse (la part du diable). Ce centre fait également office d'orphelinat. Et là, nous faisons la connaissance d' Homer Wells orphelin incasable chez des parents adoptifs. Plusieurs tentavives de placement d'Homer (4) ont lamentablement échoué et finalement Wilbur Larch se résignent à garder Homer au Centre. Au fil du temps, l'homme déjà mur et l'orphelin vont tisser des sentiments de tendresse, d'amour filial. Autour d'eux, gravitent une foultitude de personnages tout plus pittoresques les uns que les autres.
C'est un de mes préférés d'Irving.

C’est certainement grâce au vécu de son grand-père médecin, le Dr Fréderik Irving, que l’auteur a eu l’idée de créer ce personnage de médecin accoucheur Wilbur Larch, également directeur de Saint Cloud’s, un orphelinat du Maine. Ce médecin est partagé entre « l’oeuvre de Dieu », qui consiste à donner la vie et « la part du Diable » qui est la possibilité d’interrompre des grossesses non désirées.
Ce long roman est aussi une histoire d’amour entre ce médecin et un de ses orphelins, Homer Wells, qui est inadoptable, ses pas le ramenant toujours vers Saint Cloud’s et ses membres. Alors que Larch pensait avoir trouvé en Homer le digne successeur de son oeuvre, celui-ci le quitte pour un autre univers avec un jeune couple rencontré à l’orphelinat. Une relation ambiguë se tisse entre ces trois personnages : Homer est amoureux de Candy, qui l’aime également mais est engagée envers Wally qu’elle aime également. Alors que Wally sera porté disparu pendant des mois, l’amour de Candy et Homer se concrétisera par la naissance d’un enfant, Ange qu’Homer fera passer pour un fils adoptif.
Parmi les autres personnages hauts en couleur comme Irving sait les croquer, il y a Mélony, autre enfant inadoptable de Saint Cloud’s, qui partira à la recherche de son unique amour masculin, à savoir Homer. C’est surtout dans les déboires de celle-ci qu’apparaît le sens du cocasse typique de cet auteur!
On prend beaucoup de plaisir à lire ces aventures qui s’étalent sur de longues années... Je regrette seulement la mise en route un peu lente de l’histoire... mais peut-être est-ce dû à la relecture du roman!

Intéressant, bien écrit…….
Sujet encore d'actualité il va sans dire l'avortement ou faire adopter.
Mais un peu long, je dois dire.

C'est à l'orphelinat de Saint-Cloud's que nous apprivoiserons le Dr Wilbur Larch qui en est le directeur, gynécologue-obstétricien et avorteur. Il est l'homme qui aidera les femmes à accoucher de futurs orphelins ou à interrompre leurs grossesses. Holmer Welles, orphelin, deviendra son protégé, son élève, son fils. Plusieurs autres personnes graviteront autour de ses deux personnages.
Un petit bijou de roman. J'ai beaucoup, beaucoup aimé. Un plaidoyer pour le libre choix à la façon d'Irving. Avec des personnages sortit de l'imaginaire de cet auteur dont on ne peut s'attendre qu'ils soient très peu ordinaires et surtout très attachant même ceux qui au départ nous semblaient plutôt détestables. Je crois que la force de ce roman est la façon dont les personnages nous deviennent tellement familier, que pour chacun nous arrivions à bien comprendre leurs motivations.

C'est une oeuvre où les personnages sont terriblement attachants. En gros, c'est l'histoire d'Homer Wells, un orphelin qui vient d'un orphelinat, et de cet orphelinat durant une quarantaine d'années. ce qui m'a le plus émue, c'est la relation entre Homer Wells et le Dr Larch, directeur de l'orphelinat. Un roman de 622 pages que j'ai beaucoup aimé pour la richesse de ses sentiments et celle des personnages.Une histoire d'amour mais pas nécéssairement au niveau d'un couple... à plusieurs niveaux. J'ai hâte de voir le film tiré du roman.

Le meilleur de cet auteur que j'ai lu. Malgré l'épaisseur du roman, il n'y a aucun temps mort, aucune longueur. On plonge avec délice dans la vie du Dr Larch, médecin qui aide les femmes dans un orphelinat, aussi bien à donner la vie mais aussi à l'enlever, tout dépendant du choix de la femme. Et surtout par la suite, on suit les péripéties de Homer Wells. Un orphelin que personne n'a pas pu adopter, mais que le Dr Larch aime comme son propre fils. À lire.

On m'a souvent parlé de Irving comme d'un «monument» et je suis contente d'avoir passé au travers de cette petite brique de 724 pages en format poche.
J'avais beaucoup aimé le film de Lasse Hallström mettant en vedette Tobey Maguire et Charlize Theron. Le roman est très différent, beaucoup plus dense, beaucoup plus poignant que le film. L'écriture de Irving m'a un peu prise de court au départ, mais après plusieurs tentatives, je m'y suis mise pour de bon et je n'ai pu m'arrêter!
C'est l'histoire d'un orphelin (Homer Wells) qui ne réussit pas à quitter son orphelinat. Voyant cela, le Dr Larch, responsable de l'orphelinat, l'initie à sa pratique de la médecine. Il croît fermement que toutes les femmes ont le droit de choisir entre un avortement ou un orphelin lorsqu'elles se présentent devant lui. Peu à peu, il s'attache à l'orphelin qui grandit, et l'aime comme un père aime son fils. Alors qu'Homer devient véritablement l'égal de son maître en matière d'obstétrique, un «beau» couple se présente à Saint Cloud's et Homer s'en retourne avec eux. Il comprend l'oeuvre de Dieu (l'avortement) mais ne veut pas jouer au Dieu... Il n'est qu'un orphelin après tout...
Un très beau roman de vie dans lequel les personnages sont confrontés à faire des choix difficiles et touchants.
La difficulté du style de John Irving me fait lui donner un 4/5.
J'ai préféré le roman au film.