clan des Otori (Le), tome 1 - Le silence du rossignol de Lian Hearn

	Gallimard 2003, 72 p. ISBN : 207030258X	Lian Hearn Lien(s) vers le Guide: - Lian Hearn - clan des Otori (Le), tome 1 - Le silence du rossignol Lien(s) externe(s): - Site officiel (anglais)
Lectures de «  Janvier-février-mars 2007 » : - Odette Toulemonde et autres histoires - immeuble Yacoubian (L') - histoire de l'amour (L') - Owen Noone et Marauder - Sexe et dépendances - part du mort (La) - chemin le moins fréquenté (Le) - nuit du sérail (La) - clan des Otori (Le), tome 1 - Le silence du rossignol - Totto-Chan La petite fille à la fenêtre - Germinal - Sir Arthur Benton, tome 1 - Opération Marmara

La quatrième de couverture présente le roman comme un roman jeunesse. L’action se déroule dans le cadre d’un Japon féodal plus ou moins imaginaire. Le roman raconte l’histoire de Takeo, un jeune garçon appartenant aux Invisibles, une religion condamnée par le clan au pouvoir. Après le massacre des gens de son village et de sa famille, il sera recueilli par le seigneur Otori, sans qu’il ne sache trop pourquoi l’homme s’entête à le protéger. Le seigneur Otori lui procurera une éducation et une situation. Takeo découvrira qu’il n’est pas celui qu’il croit être, et que le seigneur Otori l’a recueilli pour des raisons précises, une mission précise.
J’ai été agréablement surprise par ce roman. Puisqu’il était présenté comme « jeunesse », je m’attendais à une histoire linéaire, simple, à des personnages faciles à cerner et à classer, et à plus d’action que de réflexion. Or, l’histoire est très riche, très complète. Les personnages ont beaucoup de profondeur, et on peut facilement s’attacher à eux. De plus, je crois que ce roman peut plaire autant aux filles qu’aux garçons. L’histoire tient en haleine, les péripéties sont nombreuses et il y a beaucoup d’action, mais pas de façon exagérée et pas pour rien, c’est toujours dans le but d’enrichir l’histoire. Bref, c’est un roman que je conseillerais aux parents d’emprunter à leurs enfants, puisqu’ils seront probablement aussi emballés! L’auteur a écrit trois volumes qui font suite à ce premier, et je crois bien que je vais les lire aussi.

Le silence du Rossignol constitue le premier tome d'un triptyque, dont le 4^e tome vient de sortir. Il est effectivement annoncé sur ce bouquin qu'il s'agit de la première partie d'une trilogie. L'auteur aurait-elle difficile de se détacher de son univers? La lecture de la suite de ce roman épique me le dira...
Lian Hearn nous plonge dans un monde imaginaire calqué sur le Japon féodal. Les Terres sont partagées en tribus ou clans. On y trouve des seigneurs et des serviteurs. L'atmosphère est lourde, baignée dans l'horreur des guerres et des massacres, même si parfois un petit oiseau coloré, un bout d'espoir illumine l'histoire.
Takéo a 15 ans, il vit dans un village paisible où la paix est bien établie. Mais un jour, alors qu'il revient d'une ballade, il retrouve les maisons enflammées et une odeur de sang plane. Il découvre enfin les membres de sa famille assassinés et se retrouve face à face avec l'auteur de ces meurtres, Iida, maître du clan Tohan. Alors que le sabre de ce dernier va s'abattre sur le jeune garçon, Iida est désarçonné et tombe à terre. Takéo en profite pour filer. Pourchassé jusque dans les montagnes, Takéo va faire la rencontre de Shigeru Otori qui va le sauver d'une mort imminente. A partir de ce moment, leurs destins sont liés. Le type de lecture n'est pas sans rappeler l'héroic-fantasy de Tolkien, mais avec un décor différent. Un cadre géographique que j'ai rarement rencontré dans mes lectures. Le style de Lian Hearn est agréable. Elle m'a beaucoup plus emporté que Tolkien, et beaucoup plus vite. Je pense que ses descriptions sont plus légères, moins longues. Le tableau est brossé avec "poésie" et cela correspond assez bien au style asiatique. J'ai bien envie de connaître la suite de cette aventure épique. La vengence, l'initiation, le développement personnel, l'amour, la guerre, autant de thèmes qui nous emportent dans une envie de découvrir, qui nous tient en haleine. Le secret du titre se trouve dans le roman. Je lui donne donc un bon 3,5 sur mon échelle de lecture.
De plus, la collection Gallimard Jeunesse nous offre une belle couverture avec relief, typique. Un plus pour les amoureux des livres.

C'est un bon roman d'aventures, avec multiples rebondissements, des personnages bons ou méchants, mais tout de même parfois plus complexes ou mystérieux. On est sensible à la situation conflictuelle du personnage principal, même s'il n'a pas vraiment le choix; il tente tout de même le maximum pour être fidèle à lui-même, en restant très lucide sur son destin. Le cadre est intéressant et vient adoucir un peu les aspects violents de l'histoire.

Anne-Laure Aumaitre, 12 décembre 2007
Je lui donne la note de :

J'ai lu la trilogie du Clan des Otori et j'ai vraiment beaucoup aimé. A travers une épopée pseudo-historique (l'auteur dit s'être inspiré du japon féodal mais l'univers du livre reste bien une fiction), c'est une histoire d'amour touchante et pleine de rebondissements. On retrouve la guerre des clans, le sentiment d'appartenance et le devoir de mémoire des disparus. Si j'avais un conseil, ce serait de le découvrir. Je l'ai personnellement DEVORÉ!!

---

Delphine humbert, 2 janvier 2009
Je lui donne la note de :

C’est une très bonne série bien écrite. J'ai dévoré les 5 tomes en quelques semaines. Peut-être conseiller au retissant de la lecture car on peut vite se laisser enivrer par le suspense de ce roman mi-féodaux japonais mi-fiction.

---

clairedewaey, 11 octobre 2009
Je lui donne la note de : indisponible

Ce premier tome du Clan des Otori m'a vraiment emballé : beau style, ambiance japonaise... on s'y croit... le tome 2 me semble long, redondant, sans suspens et beaucoup moins de charme. A me demander si je vais aller jusqu'au bout.

---