Pardonnez nos offenses de Romain Sardou

	Pocket 2004, 508 p. ISBN : 2266133950	Romain Sardou Lien(s) vers le Guide: - Romain Sardou - Pardonnez nos offenses Lien(s) externe(s): - Site officiel
Lectures de «  Octobre-novembre-décembre 2005 » : - Acide sulfurique - Zorro - cercle de Dante (Le) - Cyrano de Bergerac - secret (Un) - auteur! L'auteur! (L') - XIII, tome 1 - Le jour du soleil noir - fleurs pour Algernon (Des) - divine comédie (La) - Pardonnez nos offenses - Trafiquants de beauté - Ma mère, mon bourreau - Récit d'une enfance volée

Un roman haletant où on ne s’ennuie jamais. La hâte de poursuivre nous fait tourner les pages rapidement. L’ambiance particulière de ces années noires y est bien rendue. J’ai beaucoup aimé et j’attends le prochain roman de Romain Sardou avec impatience.

Pardonnez nos offenses se veut un thriller médiéval. Il raconte l’histoire du village d’Heurteloup, récemment redécouvert par le diocèse catholique de Dragan à la suite d’une vérification de la levée des impôts. Le petit village, qui regroupe une trentaine d’âme, se trouve à vivre sans la présence d’un curé depuis des dizaines d’années. On veut corriger la situation et on envoie un jeune curé prendre ces âmes en main. Cependant, il semble que certaines personnes ne soient pas intéressées à ce qu’on retrouve ce village, ni à ce que l’on en entende parler. Dans les hautes sphères de l’Église, cet endroit semble être de la plus haute importance. Chuquet, responsable du diocèse depuis la mort de l’évêque, tentera d’éclaircir certains points sur la vie de l’évêque et sur ce village.
L’intrigue est très bien montée et les personnages sont savoureux. L’histoire progresse à une bonne vitesse, et le cadre médiéval ajoute de l’exotisme à l’intrigue.
Par contre, il y a beaucoup, beaucoup de personnages, beaucoup de descriptions dont on pourrait se passer et à la longue, cela peut faire décrocher le lecteur.

Cela commence en 1284 dans le comté de Toulouse par le décès de l'évêque du diocèse de Draguan. Sen suit la recherche du meurtrier et le pourquoi du meurtre par le vicaire de ce même diocèse.
Deux autres histoires parallèles commencent en même temps. On suit donc les épopées du prêtre Henno gui nommé dans un village aux âmes perdues par l'évêque assassiné et d'un autre côté celle de Gilbert de Latris garde du pape dans une de ses missions secrète.
La fin est assez particulière mais les tournures de l'histoire sont très bien faites. Le livre se lit très bien, je vous le conseille.

Fantastique dans tout les sens du terme.
Superbe histoire, on ne sait plus si c'est la réalité ou une fiction. Pour ceux qui ont aimé Le nom de la rose et Anges et Démons.
Par contre le deuxième roman de Romain Sardou est décevant et j'ai abandonné au troisième chapitre.

Ce livre est écrit avec beaucoup de talent, de suspense, d'intelligence. Le prêtre m'a rappellé le moine savant du nom de la rose. C'est étonnant de vérité sur la race humaine avec ses croyances, ses peurs, ses mensonges. On le commence on ne le lache plus jusqu'à découvrir la fin.
Que ca devienne un roman célèbre je n'en doute pas.
A lire pour le suspense…

Michel, 15 septembre 2007
Je lui donne la note de :

Très bon livre au contenu riche et à l'intrigue bien menée même si le nombre important de personnages rend la lecture un peu difficile vers la fin. J'avais déjà lu L'éclat de Dieu du même auteur avec le même plaisir. Pour moi Romain Sardou est un grand écrivain.

---

India, 15 février 2008
Je lui donne la note de :

On nous a fait lire ce livre en classe. Il est certes très bien mais franchement je n'en vois pas l'intérêt et au bout de la première nouvelle j'en avais déjà marre. J'ai failli m'endormir dessus moi qui pourtant suis une dévoreuse de livres!!!

---

lana, 25 décembre 2010
Je lui donne la note de : zéro

Dans ce concert de louanges, ma voix va détonner... Car trop, c'est trop! Le français, aujourd'hui, est mal parlé, mal écrit, mal compris. Notre langue peut devenir aussi magnifique que le chant d'un Stradivarius manipulé par des mains expertes. Il est pénible de voir encenser un auteur médiocre dont le français est approximatif. Le comparer à Umberto Ecco est une offense pour ce dernier. Ecco connaît et manie sa langue avec finesse et dextérité. Sardou cache, sous des effets tape-à-l'œil, la pauvreté de son vocabulaire, de sa syntaxe et de sa conjugaison. Les premières pages font illusion et étonnent. Puis, les mots employés mal à propos (sous couvert de vieux français) commencent à émailler le texte. Les tournures plates des phrases mettent mal à l'aise tandis que l'auteur se complaît à plaquer sur son histoire des détails horrifiques. L'histoire pourrait être intéressante ou fascinante, mais les personnages sont, pour la plupart, peu vivants. Les descriptions sont pauvres (en dehors des détails peu ragoûtants). J'ai continué à lire en me disant: l'auteur est novice, il va se ressaisir. Et puis, je suis tombée sur la phrase qui tue: « La femme du sacristain Premierfait avait revêti (sic) le deuil, sans plus d'espoir de revoir son mari. » Hou, la vilaine phrase et l'impossible conjugaison! Qu'on ne me parle pas de « coquille » (même de celle de Compostelle) car il s'agit de la réédition avec des illustrations, donc revue, mais, hélas, non corrigée... Il y a aussi, parmi bien d'autres bizarreries, le « coffrage » (qui est un coffre) qui servira de cercueil ou le « codicille » rajouté à une simple lettre. Bref, on se prend à hausser les épaules. Quand on sait que XO a édité l'admirable Robert Merle, on se demande qui a accepté ce manuscrit sans ré-écriture, sans correction. Un mauvais livre vous prive des moments privilégiés qu'on en attendait. Il laisse un goût amer dans la bouche: la déception.

---