éducation d'une fée (L') de Didier Van Cauwelaert

	Albin Michel 200, 249 p. ISBN : 2226115641	Didier Van Cauwelaert Lien(s) vers le Guide: - Didier Van Cauwelaert - éducation d'une fée (L') Lien(s) externe(s): - Site de l'auteur
Lectures de «  Août 2000 » : - poète (Le) - éducation d'une fée (L')

Dans un bus d'Air France, Nicolas, inventeur de jouets, tombe simultanément amoureux de deux personnes: Ingrid et son fils de huit ans, Raoul. Après quatre ans de bonheur, Ingrid lui annonce subitement et sans raison apparente qu'elle le quitte... Dans son désarroi, Nicolas rencontre Sezar, une jeune immigrante qui est en train de perdre ses illusions derrière la caisse d'un supermarché. Convaincu par les histoires que Nicolas lui raconte, c'est elle que Raoul choisira pour fée et à qui il demandera de réaliser ses trois voeux dont celui de reunir ses parents. Sezar est le personnage le plus crédible et le plus attachant de ce récit. Elle reprendra son destin en main et sortira gagnante après la longue séries d'épreuves qu'elle a vécu. C'est aussi elle qui découvrira les motivations d'Ingrid. Nicolas est aussi très sympathique. C'est un personnage très excentrique qui vit dans un univers qu'il a réussi à créer à sa façon. Il adore son fils adoptif et leur relation est décrite avec beaucoup d'humour et de tendresse. Excellent roman qui se lit très vite.

Petit roman facile à lire du point de vue technique (nombre de pages, grosseur de caractère, etc...) mais ne vous y m'éprenez pas ! Ce petit bouquin peut devenir parfois très compliqué ! L'auteur a choisi de faire parler 2 de ses personnages avec le "je". Donc il faut s'y habituer et même là, à la fin on est tout mélangé ! C'est une belle petite histoire toute simple qui se passe dans une famille toute simple et dont on s'attend à bien des complications mais elles ne viennent pas ! A la fin tout est bien qui fini bien comme dans les contes de fée !

C'est un livre écrit à la première personne avec deux narrateurs, un homme amoureux et une caissière de supermarché. Ce roman se lit rapidement et on y rentre également vite, la plupart des personnages sont connus dès la première page. La trame est cependant mince et il y a beaucoup de descriptions d'objets qui font remplissage(ce ne sont pas les "choses" de Perec). Les "tranches de vie" font parfois penser à Daniel Pennac en moins imaginatif. Au bout d'une centaine de pages, ennuyé, j'ai sauté à la fin pour me dire que je n'ai pas loupé grand chose.

Qu’arrive-t-il lorsqu’au lieu de rompre on laisse le feu s’éteindre? Comment les personnes aimées (fils et mari) réagissent-elles? Sauront-elles nous abandonner sans s’interroger ou essayer de nous reconquérir? Pourront- elles au passage redonner espoir à une jeune fée?
Ce court roman (250 pages) nous plonge dans un univers poétique triste et drôle à la fois. Les personnages principaux sont crédibles. Il est agréable pour le lecteur masculin de s’identifier à un personnage complexe et positif comme celui du mari abandonné. La lecture de ce roman est très agréable.

Nicolas vit un coup de foudre qui est réciproque lors d'une voyage en avion. Ingrid est veuve et son petit garçon Raoul plaît autant à Nicolas. Ils vivent leur passion dans une vieille ferme entouré d'oiseau ; elle est ornithologue. Et puis un jour c'est le drame ; elle l'aime encore mais veut reprendre sa liberté. Il ne comprends plus et cherche réponse dans les yeux d'une caissière de supermarché. Raoul lui devinant le drame cherche la fée, image sortie de l'imagination de son nouveau père , qui réalisera ses trois voeux. J'ai bien aimé ce petit roman; écriture simple mais de grande qualité, léger mais empreint de valeurs humaines, un léger suspense bien mené.

L'auteur nous plonge d'emblée dans le monde magique de l'enfance confronté aux adultes.
Le personnage principal s'éprend dans un bus d'Air France de deux personnes en même temps : une jeune mère, Ingrid, et son fils de huit ans Raoul et qu'il est disposé à adopter ensemble.
Un conversation entre notre dragueur romantique l'enfant et sa jeune maman blonde s'amorce de façon amusante, charmante et légère. Mais au fil du temps le désir de réaliser le trio «familial» n'aboutira pas à la grande tristesse de Raoul qui vivait une grande complicité avec l'amoureux d'Ingrid.
Une jeune caissière immigrée d'Irak que rencontre notre héros sera la fée qui tentera de faire rêver dans une mise en scène touchante et naive.
L'auteur nous enchante une fois de plus avec cette belle histoire pleine de fraicheur, d'humour et de poésie.

C'est l'histoire de Nicolas, concepteur de jouets pour enfants, qui tombe en amour avec Ingrid et son fils Raoul. Il vivent un amour passionné jusqu'au jour où tout s'écroule et Ingrid annonce à Nicolas qu'elle veut rompre mais qu'elle l'aime encore... pourquoi veut-elle rompre alors? Entre en scène César qui jouera un rôle de fée, ce qui donne tout son charme au roman!
C'est vraiment un très très beau roman digne de ce que nous offre toujours ce cher Van Cauwelaert. Un livre à lire absolument.

Petit roman que j'appelle «'qui fait du bien»'. A travers ce roman, on a envie de croire que les fées existent et surtout on aimerait bien en avoir une pour soi, au moins une fois dans notre vie. Doux, tendre sont les mots qui me viennent à l'esprit en pensant à ce roman. Écriture simple, mais touchante.

Du réve et du bonheur de la douceur Didier van cauwelaert. Je suis FAN!!!!!

Arnaud Amiot, 2 octobre 2002
Je lui donne la note de :

Je viens de découvrir un auteur...
...émouvant, intelligent, cultivé, sensible, profond, plein de finesse. J'en reste pantois, bouleversé !
Et admiratif. Comment faire passer l'analyse -pertinente- d'une immigrée Kurde sur son pays, d'une handicapée sur son état (dans La demi-pensionnaire) quand justement on n'est pas immigrée Kurte ou handicapée ?
Je crois que cet auteur est 1) très très fort et 2) talentueux.
Chapeau !

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