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Top 5 de nos lectures

Jacqueline Harpman - Auteur du mois de f�vrier 2006

Biographie - Bibliographie - Liens - Critiques
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Jacqueline Harpman

Jacqueline Harpman est n�e en 1929 � Bruxelles, cette licenci�e en psychologie, membre de la Soci�t� belge de psychanalyse et de l'Association psychanalytique internationale, a obtenu plusieurs prix pour ses romans : en 1959, le Prix Rossel pour Br�ve Acadie, en 1992, le prix de l'�mission de la RTBF, Point de Mire pour La Plage d'Ostende, en 1996, le Prix M�dicis pour Orlanda.

>> Le Club a d�j� lu Orlanda de Jacqueline Harpman

Bibliographie

L'Amour et l'acacia (Julliard, coll. Nouvelles, 1958)
Br�ve Arcadie (Julliard, 1959) Prix Rossel.
L'Apparition des esprits (Julliard, 1960)
Les Bons Sauvages (Julliard, 1966 et Labor, coll. Espace Nord, n� 79)
La M�moire trouble (Gallimard, 1987)
La Fille d�mantel�e (Stock, 1990)
La Plage d'Ostende (Stock, 1991 et Livre de Poche n� 9587)
La Lucarne (Stock, 1992)
Le Bonheur dans le crime (Stock, 1993)
Moi qui n'ai pas connu les hommes (Stock, 1995 et Livre de Poche n� 14093)
Orlanda (Grasset, 1996 et Livre de Poche n� 14468)
Prix M�dicis L'Orage rompu (Grasset, 1998)
Dieu et moi (Mille et une nuits, 1999)
R�cit de la derni�re ann�e (Grasset, 2000)
Le v�ritable amour (Ancrage, 2000)
La vieille dame et moi (Le Grand Miroir, 2001)
En quarantaine (Mille et une nuits, 2001)
Eve et autres nouvelles (Espace nord, 2001)
La dormition des amants (Grasset, 2002)
Le placard � balais (Le grand miroir, 2003)
Jusqu'au dernier jour de mes jours (Labor, 2004)
Le passage des �ph�m�res (Grasset, 2004)
La for�t d'Ardenne (Le grand miroir, 2004)
En toute impunit� (Grasset, 2005)

Liens

Critiques

Orlanda

Aline Berger, jeune femme raisonnable, vit une vie rang�e de prof de litt�rature anglaise. Elle n'est pas vraiment �panouie mais vit plut�t enferm�e dans une routine que les convenances lui interdisent de quitter.
Un jour assise dans un caf� parisien une partie de son �me va migrer dans le corps d'un charmant jeune homme. S'ensuit un jeu du chat et de la souris, ou nos deux h�ros sont tour a tour chasseur et chass�, pour retrouver sa moiti�.
Ce qui m'a plut dans ce livre c'est le troisi�me personnage : un auteur narrateur omniscient. Mais malgr� �a je ne lui mets que 3 �toiles car je trouve que les nombreuses r�f�rences de l'auteur a d'autres auteurs cassent le rythme du livre en y apportant rien de bien. Harpman copie certain auteur et s'excuse imm�diatement du plagiat (faute avou�e a moiti� pardonn�e ?).
Ca reste un roman qui se lit vite et bien et qui offre un bon moment de divertissement tout en posant de grandes questions philosophique concernant le moi et l'inconscient.
Linoakya, 16 mai 2007

Moi qui n'ai pas connu les hommes

Une th�matique tr�s ancienne abreuve ces pages : L'enfermement dans une cave de quarante femmes � qui vivaient sans savoir ce que leur vie signifiait � �voque les prisonniers de la caverne de Platon, exclus � jamais des lumi�res de la v�rit� ; quel vol ont-elles commis pour �tre ainsi punies ; pour quel crime prom�th�en les �tres humains subissent-ils cet enfermement ? La communaut� exclusivement f�minine rappelle bien entendu les Amazones, m�me si, dans ce cas, au moins au d�but , on a plut�t l'impression de femmes domin�es, emprisonn�es par les hommes, exclues par eux plut�t que l'inverse.
Le point d'arriv�e de la � petite � aurait des allures d'Eldorado (le salon confortable, les riches nourritures, les livres vari�s.). Extrapolations, peut-�tre, que certaines de ces r�f�rences. Mais d'autres mod�les, plus contemporains, sautent aux yeux, comme �Huis clos � (l'enfermement, l'incompr�hension, la lumi�re perp�tuelle, les gardiens aussi prisonniers que les d�tenus.) ou � En attendant Godot � : � Nous ne pouvons pas nous suicider, mais nous mourrons quand m�me. Il suffit d'attendre � (Harpman place en �pigraphe d'une autre oeuvre la belle phrase de Beckett : � Elles accouchent � cheval sur une tombe, le jour brille un instant, puis c'est la nuit � nouveau. �) Jusqu'aux pr�noms des deux principales compagnes, Th�a et Doroth�e, dont chacun comporte en son sein la racine � th�e � (� dieu � en grec), comme le nom de Godot contient la racine � God � (� dieu � en anglais).
Des exemples ? � Et nous avions des fous rires. Je riais aussi. Pourquoi avoir banni de la narration l'humour, source du rire ? Parce que rire est le propre de l'homme, et que ce monde est d�shumanis� ? M�mes constatations pour la tristesse ou l'�motion : la mort omnipr�sente, le deuil des amies, les chants de soprano de Rosette, tout cela pourrait donner lieu � la compassion du lecteur : � le ton �tait si lent, triste et profond que l'abomination se changea en douleur, et je sentis mon cour se serrer �. Gr�ce � quoi?
Gr�ce au style, bien s�r, et cela m'am�ne � dire pourquoi je regrette de le consid�rer, en g�n�ral, comme plut�t lourd. Tout d'abord, la complexit� grammaticale de certaines phrases me para�t nuire � la fluidit� du r�cit : � Quand Doroth�e se r�veilla et trouva la force de relater notre conversation, elle ne r�v�la pas que je lui avais dit qu'elle �tait sotte, mais, si attentive qu'elle f�t � ne pas ternir son prestige, elle ne savait rien de mon secret et ne put le dissimuler.� L'ensemble est plut�t travaill�, impression produite notamment par l'emploi du pass� simple et surtout du subjonctif imparfait. La fin � mon sens est belle, un peu frustrante pour les amateurs d'aboutissements, d'une fin. L� c'est celle de la derni�re, mais l'on se posera toujours des questions. Qui, quoi, comment ?
Moi qui n'avais pas lu Harpman. Je d�couvre.
Int�ressant toutefois, surtout si l'on sait que Jacqueline Harpman est psychanalyste ET romanci�re.
Christiane M�lin, 9 mars 2006

La lucarne

Recueil d'une dizaine de nouvelles dot les trois premi�res donnent la parole � trois femmes l�gendaires: Antigone, la fille d'Oedipe, Marie et Jeanne d'arc. Elle nous donne un r�cit nouveau et tr�s diff�rent de leur vie. Celle sur Antigone m'a paru obscure parce que je ne comprenais pas toutes les r�f�rences au texte mythique sur Oedipe. Deux autres abordent les relations familiales, Triplement de filles et L'amour filiale disons de fa�on plut�t morbide... Et le dernier texte, La lucarne, est une r�flexion int�ressante sur la cr�ation et l'�criture.
Francine, 5 mars 2006

En toute impunit�

Un architecte tombe en panne entre deux villes et entre ces deux villes il n'y a rien du tout sauf quelques maisons par-ci par-l�. Il longe donc un mur d'enceinte et passe par un portail. Il rencontre une femme dans la cour qui lui propose de rester pour 100�. En fait cette femme fait partie d'une famille de femmes qui cherche par tous les moyens de continuer � vivre dans le domaine familial sans le vendre, mais ce n'est pas facile, le toit est � refaire, la cour aussi, ... Une seule solution s'offre � elle c'est que l'a�n�e �pouse un homme tr�s riche....
Toute l'histoire tourne donc autour des fonds que cela prend pour entretenir ce domaine et lorsqu'il y aura finalement un mari, elles ne veulent plus qu'ils fassent des largesses pour la maison. L'histoire est �pur�e au maximum pour se centrer sur la psychologie des personnages et encore l�, nous n'avons que les grandes lignes parce que nous avons que des r�cits tous le longs du roman. J'avoue que c'est assez bien �crit et c'est ce qui sauve le roman. Bref j'ai trouv� cela tr�s moyen...
Catherine Tessier, 11 f�vrier 2006

Tableau r�cupilatif

Jacqueline Harpman
Titre	Qui	�toiles(s)
En toute impunit�	Catherine Tessier
La lucarne	Francine
Moi qui n'ai pas connu les hommes	Christiane M�lin
Orlanda	Linoakya

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