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Erik Orsenna - Auteur du mois de juillet 2006 Biographie - Bibliographie - Liens - Critiques Tableau récupilatif Erik Orsenna Né à Paris, le 22 mars 1947 (de son vrai nom Érik Arnoult), d’une famille où l’on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, il choisit l’économie. De retour d’Angleterre (London School of Economics), il publie son premier roman en même temps qu’il devient docteur d’État. Il prend pour pseudonyme le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq. Suivent onze années de recherche et d’enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, l’appelle à son cabinet. Il s’y occupera des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, il rejoint l’Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, il traitera de la démocratisation en Afrique et des relations entre l’Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, il a quitté l’Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d’État. Conseiller d’État depuis juillet 2000, actuellement en disponibilité. Il est aujourd'hui vice-président de la société Cytale (livre électronique). Parallèlement à ces activités administratives, il a écrit sept romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L’Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. Il préside le Centre de la mer (Corderie royale, à Rochefort). Élu à l’Académie française, le 28 mai 1998, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil). Bibliographie Loyola’s blues (Le Seuil, 1973) La Vie comme à Lausanne (Le Seuil,1977 ) Espace national et déséquilibre monétaire, sous son vrai nom d’Érik Arnoult (PUF, 1977 ) Une comédie française (Le Seuil, 1980) L’Exposition coloniale (Le Seuil, 1988) Besoin d’Afrique, en collaboration avec Éric Fottorino et Christophe Guillemin (Fayard, 1992) Grand amour (Le Seuil, 1993) Histoire du monde en neuf guitares, avec Thierry Arnoult (Le Seuil, 1996) Mésaventures du Paradis, mélodie cubaine, en collaboration avec Bernard Matussière (Le Seuil, 1996) Deux étés (Fayard, 1997) Longtemps (Fayard, 1998) Portrait d'un homme heureux : André Le Nôtre (Fayard, 2000) La grammaire est une chanson douce (Stock, 2001) Madame Bâ (Fayard, 2003) Les Chevaliers du subjonctif (Stock, 2004) Portrait du Golf Stream (Le Seuil, 2005) Voyage au pays du coton (Fayard, 2006) Liens Le site officiel Sa page sur le site de l'Académie française Entretien sur Lire.fr Au fil de mes lectures : recueil de citations de Érik Orsenna Critiques Deux étés Dans une île isolé de la Bretagne, la vie s'écoule tranquillement entre îliens dont la vie est perturbée l'été par la venue des estivants, ceux qui y ont une maison d'été et les touristes qui n'intéressent personne. Attirée par cette vie recluse, Gilles, un traducteur, s'installe dans l'île. Il décroche un contrat important pour traduire le roman de Nabokov: Ada ou l'ardeur. Il empoche l'avance et se la coule douce sans trop se préoccuper des échéances. Mais le temps et l'éditeur le rattrape. Sous l’impulsion du voisine, née Saint-Exubéry, tous les résidents et les estivants se mettront à l'ouvrage pendant deux étés pour finir la traduction. Ce qui est surtout intéressant dans ce roman, c'est le style très original de la narration. Les personnages sont décrit avec beaucoup d'humour. Francine, 16 juillet 2006 Histoire du monde en neuf guitares J'avais déjà lu La grammaire est une chanson douce que je n'avais pas aimée et mon impression se confirme avec cette deuxième tentative d'entrer dans l'univers d'Orsenna. Dès l'introduction, j'ai eu l'impression d'embarquer dans ces histoires prétextes à un étalage de culture comme Le monde de Sophie de Jostein Gaarder (que j'avais aimé car il fut le précurseur du genre) ou encore Les voyages de Théo de Catherine Clément (que j'avais détesté car il n'en est qu'une pâle copie). Un pauvre bougre veut se débarrasser d'une encombrante guitare reçue en héritage et le luthier lui dit que ce n'est jamais un hasard si une guitare arrive dans un foyer et lui souhaite : « Bons voyages ! Et vous n'avez pas entendu les "s". Bons voyages au pluriel. Je connais ma fille : elle va vous emporter loin. Loin dans l'espace et loin dans le temps. » Et c'est là que commence cette histoire du monde en neuf guitares et 125 pages. Un peu trop court pour faire étalage de culture, je parlerai donc de saupoudrage ! Nous partons donc des rives du Nil pour expliquer l'étymologie perse de l'instrument (ki + tar = trois cordes), mais on ne saura pas comment de trois cordes on passe à six ! Un passage chez les Incas sera suivi d'un cours de guitare chez Louis XIV dont on ne retiendra que l'usage de la chaise percée. Comment l'auteur a t-il pu envisager de raconter cet instrument de manière si rapide ? Comment a t-il fait son choix parmi les guitaristes les plus célèbres pour ne parler que d'une poignée d'entre eux ? Tout choix étant subjectif, on comprendra qu'il est un ami d'Henri Salvador qu'il saluait déjà dans La grammaire est une chanson douce mais il feint d'ignorer Carlos Santana ! Jimi Hendrix a sa petite place dans le bouquin mais Orsenna n'a pas su saisir le génie de cet artiste. Seul son récit sur Django Reinhardt m'a touchée et m'a donné envie de savoir plus de choses sur ce manouche de la guitare. Le but de ce livre est peut-être de vendre les biographies d'autres auteurs car on reste vraiment sur sa faim. Je ne vous parle pas de la fin car là aussi il y a un air de déjà vu ; vous savez chez Bernard Weber quand les morts se retrouvent chez Orsenna, idem sur l'île de Cuba. Ridicule ! Christelle Divry, 27 juillet 2006 La grammaire est une chanson douce Grâce à ce livre, j'ai découvert Eric Orsenna autrement que de renommée. Bien que boulimique de lectures, bien qu'aimant avant tout les lettres et bien davantage que ce qui se peut exprimer, j'avoue avoir été un peu déçue par ce livre. (C'est même un euphémisme). L'idée en soi est bonne, et en effet la grammaire est une chanson, pas toujours si douce, parce qu'exigeante et emplie de chausse-trappes. Elle serait plutôt l'ossature d'une langue, son squelette. Aussi est-elle indispensable, et j'ai toujours aimé lire des livres de grammaire! Sans doute autant que passer des heures « perdues » dans l'océan des pages d'un dictionnaire, découvrir des nouveaux mots et m'en faire des alliés, j'allais dire des amis. Bonne idée oui que de laisser ces deux enfants Jeanne et Thomas redécouvrir le langage, cela aurait pu être un réel parcours initiatique! Mais voilà, je n'ai pas accroché ce roman. La magie voulue par Orsenna n'a pas fonctionné, et j'ai eu presque du mal à terminer ce petit livre. Pour quelle raison ? Peut-être me manquent-ils ces images décrites comme douces, de pastels fins qui agrémentent ce récit, et me le rend complètement brut ! Je ne sais pas mais voilà qu'il reste singulièrement dommage de ne pas trouver à adapter convenablement un tel écrit. Autrement dit, par déception, parce que je me sens amputée d'une part de tout l'ouvrage, je ne puis le noter que mal, aussi sera-ce parfaitement... subjectif ! Christiane Mélin, 31 juillet 2006 Madame Bâ Ce livre donne la pêche !!! On tombe tous amoureux de cette Mme Bâ. Empreinte de noblesse africaine et de révolte elle nous chavire par son coeur et son corps que l'on devine comme elle, franc et généreux. Chrimarc, a.vabregranit@free.fr (visiteur) Tableau récupilatif Érik Orsenna Titre Qui Étoiles(s) Deux étés Francine Histoire du monde en neuf guitares Christelle Divry La grammaire est une chanson douce Christiane Mélin Madame Bâ Visiteur

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