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Donald Westlake - Auteur du mois de septembre 2008 Biographie - Bibliographie - Liens - Critiques Donald Westlake Écrivain prolifique, Donald Westlake est né dans le quartier de Brooklyn (New York). Il a écrit plus d'une centaine de livres, se démarquant plus particulièrement dans la littérature policière que ce soit le polar humoristique, le roman policier, le roman noir, le thriller, le fantastique ou encore la science-fiction. Par ailleurs, il est passé maître dans l'art du pseudonyme, recourant entre autre à ceux de Richard Stark, Tucker Coe, Aman Marshal, Edwin West, Curt Clark, J. Morgan Cunningham, Grace Salacious. Ses deux personnages préférés et récurrents sont John Dortmunder, cambrioleur professionnel malchanceux et Parker, jumeau sérieux de Dortmunder, un cambrioleur froid, cynique et efficace. Westlake a été souvent récompensé, recevant à trois reprises le Edgar award. En 1993, il a été nommé Grand Master de l'association Mystery Writers of America. Le cinéma français l'apprécie particulièrement, puisque quelques-uns de ses romans ont été adaptés, dont Le Couperet adapté par Costa-Gavras, Je suis un assassin (tiré du Contrat) par Christian Vincent, Ordo par Laurence Ferreira-Barbosa. (cf. cf. Fluctuat) >> Le Club a déjà lu Le Couperet Bibliographie (cf. Wikipédia) Romans Le Zèbre (The Mercenaries, 1960) Bon app' ! (Killing time, 1961) 361 (L'assassin de papa) Un loup chasse l'autre (Killy, 1963) Festival de crêpes (Pity him afterwards, 1964) Le pigeon d'argile (The Fugitive pigeon, 1965) La mouche du coche (Les Cordons du poêle)(The Busy body, 1966) Pris dans la glu (The Spy in the ointment, 1966) Le pigeon recalcitrant (God save the mark, 1967) Kidnap-party (Who stole Sassi Manoon?, 1968) Crédit est mort (Somebody owes me money, 1969) Pour une question de peau (Up your banners, 1969) Adios Scheherezade (Adios Scheherezade, 1970) Gendarmes et voleurs (Cops and robbers, 1972) Place au gang ! avec Brian Garfield (Gangway, 1973) Drôles de frères (Brothers keepers, 1975) Un Jumeau singulier (Two much, 1975) Aztèques dansants (Dancing Aztecs, 1976) N'exagérons rien! (A travesty, 1977) Ordo - traduction de Jean-Patrick Manchette (Ordo, 1977) Château en esbrouffe (Castle in the air, 1980) Kahawa - traduction de Jean-Patrick Manchette (Kahawa, 1981) Faites-moi confiance (Trust me on this, 1988) Trop humains (Humans, 1992) Moi, mentir ? (Baby, would I lie?, 1994) Smoke (Smoke, 1995) Le Couperet (The Ax , 1997) Le Contrat (The Hook, 2000) Motus et bouche cousue (Put a lid on it, 2002) Mort de trouille (The Scared Stiff,2002) Argent facile (Money for Nothing, 2003) Série Dortmunder Pierre qui roule (Pierre qui brûle)(The Hot rock, 1970) Le Paquet (Bank shot, 1972) Jimmy the Kid (Jimmy the Kid, 1974) La Joyeuse magouille (Nobody's perfect, 1978) Pourquoi moi ? (Why me, 1983) Le Ciel t’aidera ? (Good behavior, 1985) Dégâts des eaux (Drowned hopes, 1990) Histoire d'os (Don't ask, 1993) Au pire, qu'est-ce qu'on risque ? (What's the worst that could happen ?, 1996) Mauvaises Nouvelles (Bad news, 2001) Les sentiers du désastre (Road to ruin, 2005) Watch Your Back! (2005) What's So Funny? (2007) Série Parker (sous le pseudonyme de Richard Stark) Comme une fleur (The Hunter, 1962) Peau neuve (Parker fait peau neuve) (The Man with the getaway face, 1963) La Clique (Parker part en croisade) (The Outfit, 1963) Pour l'amour de l'or (The Mourner, 1963) En coupe réglée (Parker fait main basse) (The Score, 1964) Rien dans le coffre (The Jugger, 1965) Le Septième (Le septième homme) (The Seventh, 1966) Sous pression (Parker rafle la mise) (The Handle, 1966) Travail aux pièces (The Rare coin score, 1967) Le Divan indiscret (Parker reprend son vol) (The Green eagle score, 1967) Blanc-bleu noir (The Black ice score, 1968) Un petit coup de vinaigre (The Sour lemon score, 1969) Planque à Luna-Park (Slayground, 1971) Le Défoncé (Parker sonne l'hallali) (Deadly edge, 1971) Portraits gratis (Plunder squad, 1972) Signé Parker (Butcher's moon, 1974) Comeback (Comeback, 1998) Backflash (Backflash, 1998) Flashfire (Flashfire, 2000) Firebreak (Firebreak, 2001) Breakout (2002 , non traduit) Nobody Runs Forever (2004 , non traduit) Série Grofield (sous le pseudonyme de Richard Stark) La Demoiselle (The Damsel, 1967) La Dame (The Dame, 1968) L'Oiseau noir (The Blackbird, 1971) Les Citrons ne mentent jamais (Lemons never lie, 1971) Série Tobin (sous le pseudonyme de Tucker Coe) Chauffé à blanc (Kinds of love,kinds of death, 1968) Le sang des innocents (Murder Among Children, 1967) Alerte aux dingues (Wax Apple, 1970) Tantes à gogo (A Jade In Aries, 1970) Le poster menteur (Don't lie to me, 1972) Liens intéressants Dossier sur Donald Westlake Donald Westlake sur Polar Hardboiled Critiques L'assassin de papa Polar classique, un peu vieillot... écrit en 1962. Sans surprise et bien moins attrayant que la Série Dortmunder. Il lui manque aussi cette petite pointe d'humour qui la griffe des derniers romans de l'auteur. Mazel, 6 octobre 2009 Histoire d'os Il était une fois... un os..., un fémur, plus précisément, précieuse relique de Ste-Ferghana, que se disputent la Tsergovie et le Vostkojek (oh là là, c'est où?), désireux (eh oui, grâce à cet os!) de faire leur entrée à l'ONU... Attention! il existe un second os, mais celui-ci n'est qu'une vulgaire contre-façon! (question: comment se procure-t-on un fémur de jeune fille?) Volé, égaré, revolé, puis repris, etc...(je ne raconte pas la fin!), cet os en aura vu du pays! Dortmunder et son équipe semblent condamnés à voler, en série, le même objet (voilà qui change des tueurs-violeurs-mutileurs ordinaires). Amis voyeurs, vous aurez quand même droit à une scène de torture: celle du « méchant »; le supplice? Une goutte d'eau... Ploc!... tombe sur son visage... Ploc!... à intervalles irréguliers... Ploc!... Ploc!... Ploc!! Horrible!! Insoutenable!!!! ... Jouissif!!!!!!... Dans le genre thrillèro-comique, je donne toutefois la préférence à Fred Vargas (personnages attachants, intrigues farfelues); ici, l'intrigue est bien compliquée, et les personnages, petits truands assez minables (en apparence pour certains) ne m'ont pas donné envie de faire l'effort. Je n'ai donc pas tout compris, mais c'est parfois drôle. Ha ha ha! Mildcat, 8 décembre 2008 Divine Providence Ce roman de Donald Westlake dont le titre original est God save the Mark est paru une première en 1968 chez Gallimard sous le titre Le pigeon récalcitrant. Changement d'éditeur et changement du titre qui s'approche un peu plus de celui choisi par l'auteur américain. Fred Fitch est un pauvre type, un pigeon qui a le don de tomber dans toutes les arnaques qui lui sont proposées. Petit boulot peinard pour se protéger des autres, célibataire endurci car dit-il « je ne me suis jamais marié car j'aurais trop honte de me faire entourlouper devant une femme. », Fred connaît ses faiblesses et essaie de se protéger mais c'est toujours avec un train de retard qu'il comprend ce qui est vraiment arrivé! Le chapitre 2 est une petite merveille humoristique qui trace en trois pages le portrait de cet anti-héros. Je ne résiste pas à la tentation de vous offrir les deux premières phrases: « Je suppose que tout a commencé il y a vingt-cinq ans quand, à la fin de mon premier jour de maternelle, je rentrai chez moi sans mon pantalon. J'avais le souvenir, assez vague il est vrai, que je l'avis échangé auprès d'un camarade de clase mais ne parvenais pas à me rappeler ce que l'on m'avait donné en échange et je ne semblais pas être en possession d'autre chose que ce qui était déjà à moi, lorsque l'enfant encore jeune et gai que j'étais ce matin-là avait quitté la maison à neuf heures du matin. » Lorsque Fred reçoit un coup de fil qui lui annonce qu'il vient d'hériter de 300 000 dollars, il se doute bien que tout cela ne peut être qu'une arnaque supplémentaire, d'autant plus qu'il ne connaît pas ce fameux oncle Matt. Donald Westlake transforme très vite la vie très calme de Fred en une tornade de rencontres, d'actions et de menace de mort, car la mafia est sur le coup. Plus on avance dans le roman et plus il semble que le pauvre Fred s'enfonce dans des histoires qu'il ne peut maîtriser, même aidé de Divine, la maîtresse de son oncle. L'argent ne fait pas toujours le bonheur ! A méditer. Christelle Divry, 1er octobre 2008 Le couperet Ce livre m'a fait penser à un vieux film des Ealing Studios où l'acteur Alec Guiness joue le rôle du « serial killer »... et celui de toutes ses victimes qui ne sont autres que... les membres de sa propre famille, qui le séparent de l'héritage convoité! Il s'intitule Noblesse oblige. Ici, c'est plutôt « chômage oblige », signe des temps Mais cette application froide et méthodique à tuer ne me paraît personnellement pas drôle. Bien sûr, il s'agit de dénoncer, par cet humour noir, une société où les lois du marché et de la finance font de l'individu un simple pion sur l'échiquier du profit, et le personnage ne fait que pousser cette logique à l'extrême. Mais cette lecture au second degré n'est peut-être pas générale; éliminer le gêneur, n'est-ce pas un désir légitime? Heureusement, il y a la peur du gendarme, à défaut du « simple » respect de la vie! Milcat, 18 octobre 2008 Le contrat « Je fais publier ton livre par mon éditeur, mais en échange tu tues ma femme. » Bon, on sait que les personnages de Westlake ont le meurtre facile, même et surtout lorsqu'ils sont inexpérimentés... Celui-là au moins arrête la série au n 1. Le roman nous propose de nous indigner face à l'évolution du monde de l'édition, dominé par les chiffres de vente édictés par Sa Majesté l'Ordinateur, et de partager les affres de l'auteur de best-sellers, subitement atteint par le fléau de la stérilité. Et voilà que l'ex-mari regrette le contrat... parce qu'il n'a pas agi lui-même; la fréquentation régulière de son collègue transformé en assassin éveille peu à peu sa curiosité: quels frissons délicieux l'acte peut-il bien procurer? Qu'à cela ne tienne, ça doit pouvoir s'arranger... Ce ne sont pas les femmes qui manquent... Il paraît que c'est un des meilleurs Westlake... Note: 2 sur 5, puisqu'il y a infiniment pire. Milcat, 16 novembre 2008 Le contrat Bryce et Wayne se sont connus au début de leur carrière, se sont ensuite perdu de vue pendant des années et se retrouvent par hasard dans une bibliothèque. Tous deux sont romanciers… mais Wayne est dans le creux de la vague. Bryce, qui est très populaire, propose à Wayne de publier son prochain roman en utilisant son nom… Bryce promet aussi à Wayne qu'ils partageront les recettes des ventes. Mais il y a une autre condition à leur entente… Wayne doit tuer la femme de Bryce. Je suis contente d'avoir lu ce roman policier d'un auteur que je ne connaissais pas. Je ne me suis pas ennuyée… mais ce ne fut pas non plus une révélation… J'étais dubitative, dès le départ, alors que la femme de Wayne semble accepter tout bonnement que son mari doive tuer une femme pour relancer sa carrière... y avait-il là un élément qui allait nourrir l'intrigue ? Quoiqu'il en soit, j'ai « traîné » ce personnage comme une épine dans le pied... mon Dieu que je ne le trouvait pas crédible ! La fin ne réserve aucune surprise… car on a assisté à la lente descente aux enfers d'un des deux personnages principaux. L'enfer de Bryce ou celui de Wayne ? Un enfer de culpabilité ou de folie ? À vous de le découvrir, si le coeur vous en dit… Geneviève Lemay, 9 septembre 2008 Histoire d'os Histoire totalement loufoque et inventée sur des cambrioleurs picaresque qui doivent récupérer une relique qui permettra au pays (imaginaire) qui la possède de rentrer à l'ONU. Dortmunder, le cambrioleur chef est aussi amusant que le commissaire Adamsberg. Les autres personnages ne sont pas gâtés, non plus. Westlake ne se prend pas au sérieux et semble écrire des romans policiers pour la détente. Il n'y a pas à réfléchir. Il suffit de se laisser porter. Las ! Il n'y a pas l'équivalent de Danglard ou alors, il est après la page 182 (C'est là que j'ai stoppé) c'est pourquoi je ne lui donne que 3. Pas de quoi en faire un livre de chevet, à lire si l'on a du temps à perdre et que l'on ne veut pas se « prendre la tête ». Médée66, 5 octobre 2008 Tableau récupilatif Donald Westlake Titre Qui Étoiles(s) Divine Providence Christelle Divry Histoire d'os Mildcat Histoire d'os Médée66 L'assassin de papa Mazel Le contrat Milcat Le contrat Geneviève Lemay Le couperet Milcat

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