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Arto Paasilinna - Auteur du mois de août 2006 Biographie - Bibliographie - Liens - Critiques Tableau récupilatif Arto Paasilinna Arto Paasilinna a exercé différents métiers (bûcheron, ouvrier agricole) avant de reprendre des études à l’école Supérieure d’éducation populaire de Laponie et de devenir journaliste au quotidien régional Lapin Kansa (le peuple lapon). Il est l’auteur de très nombreux romans (en 2005: 32 romans) traduits dans plus de 20 langues de part le monde. Une dizaine d’entre eux seulement sont parus en France aux éditions Denoël puis en poche. Paasilinna a aussi écrit pour le cinéma, la radio et la télévision. Arto Paasilinna est, avec Mika Waltari, un des écrivains finlandais les plus connus dans le monde. L’œuvre littéraire de Paasilinna est remplie d’une bonne humeur et d’une jovialité rare dans la littérature contemporaine. La nature est un personnage à part entière de ses romans. Ses nombreux livres à l'humour doux-amer et burlesque, sont souvent qualifiés de «romans d'humour écologique». Le plus connu de ceux-ci est Le Lièvre de Vatanen (1975), qui a été porté à l'écran en 1977 par Risto Jarva. Il est marié à Terttu Annikki Paasilinna, née Kasper. Il a deux fils : Jyrki Petteri (1964) ja Janne (1967). Paasilinna habite à Espoo près d'Helsinki. (cf. wikipedia) Bibliographie Prisonniers du paradis (Paratiisisaaren vangit, 1974, trad. fr. 1996) Le Lièvre de Vatanen (Jäniksen vuosi, 1975) Le Meunier hurlant (Ulvova mylläri, 1981) La Forêt des renards pendus (Hirtettyjen kettujen metsä, 1983, trad. fr. 1994) Le Fils du dieu de l'orage (Ukkosenjumalan poika, 1984, trad. fr. 1993) La Douce Empoisonneuse (Suloinen myrkynkeittäjä, 1988) Petits suicides entre amis (Hurmaava joukkoitsemurha, 1990) La Cavale du géomètre (Elämä lyhyt, Rytkönen pitkä, 1994, trad. fr. 1998) Un homme heureux – (Onnellinen mies,1976 , trad. fr. 2005) Liens intéressants Entretien avec Arto Paasilinna Arto Paasilinna sur Lire.fr Critiques La cavale du géomètre Le personnage principal de cette histoire est un géomètre plutôt âgé, à qui la mémoire joue des tours. Il se retrouve donc un matin au milieu de la chaussée, nouant sa cravate, et oublie soudainement ce qu'il faisait là. Il ne se souvient pas très bien ni pourquoi il traversait la rue, ni pourquoi il avait besoin d'une cravate, ni où il allait, d'où il vient ou qui est. Il trouve donc un taxi, monte à bord et demande simplement au chauffeur de rouler. Un long voyage s'amorce pour ce chauffeur de taxi qui se prend d'amitié pour le vieillard et n'ose pas le déposer nulle part avant d'avoir trouvé d'où il vient et qui prend généralement soin de lui. Or, le géomètre, s'il a perdu la mémoire, ne manque pas d'imagination. Il entraîne le chauffeur de taxi à sa suite, à la suite de ses rêves, perdant et retrouvant successivement des parties de sa mémoire, mais les perdant de plus en plus. Ce roman rigolo se lit plutôt rapidement. Il dépeint d'une façon réaliste la dégénérescence des facultés du vieil homme, qui se montre tantôt excessivement émotif, tantôt orgueilleux, tantôt capricieux comme un enfant. On s'attache rapidement à lui parce qu'il est sans défense, mais se croit invincible. Paasilinna emmène ses personnages dans des situations des plus savoureuses (le géomètre se baignant nu dans la fontaine d'un hôtel, ou encore un groupe de touristes françaises végétariennes près de mourir de faim dans la forêt de la Finlande). C'est donc un livre qui permet un agréable moment de détente tout en humour, et qui, pourtant, soulève quelques questions (sur la vieillesse, sur la sénilité progressive). Vicky Corich, 28 août 2006 Un homme heureux L'homme heureux est l'ingénieur Jaatinen jusqu'à ce qu'il aille construire un pont dans la commune de Kuusmaki. L'élite locale n'accepte pas sa présence simplement parce qu'il vient de la capitale et qu'il a une façon de faire différente des autres. Mais le spécialiste en construction de pont est efficace et compétent et réussi à gagner l'estime des ouvriers. Les machinations des notables réussiront à lui faire perdre son poste. Pourtant il reviendra dans le village et réussira à y faire sa place et à se venger. Sur la couverture, on nous décrit le roman comme une forme de fable qui symbolise la solidarité entre les hommes à la recherche d'un meilleur monde. C'est à mon avis un peu exagéré. Je dirais que c'est avant tout une histoire amusante qui contient une morale intéressante mais sans plus. Les personnages sont pittoresques et le récit a assez de rebondissements pour nous tenir en haleine. Francine, 30 août 2006 Petits suicides entre amis Lassé de la vie? Sans attente de l'avenir? Une solution s'offre à vous: rejoignez les troupes du président Rellonen et du colonel Kemppainen afin d'organiser votre suicide en groupes!! Mieux que le club med, ces gentils organisateurs finlandais organisent votre passage dans l'au-delà... Un roman plein d'humour et de fantaisie qui nous apprend à relativiser et à positiver. Devrait être remboursé par la sécurité sociale!! Vénus, 4 octobre 2006 Un homme heureux L'ingénieur des ponts Akséli Jaatinen est chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki. Très vite, ses méthodes peu conformistes irritent. De bisbilles en provocations, les relations se tendent entre les notables locaux et le nouveau venu, qui se fait rosser et humilier, et finalement renvoyer de son poste d'ingénieur. Mais Jaatinen n'est pas homme à se laisser faire. Méthodiquement, il met en oeuvre une diabolique vengeance… Coups bas et mesquineries sont à l'honneur de ce roman qui nous démontre que l'étroitesse d'esprit et la petitesse sont internationales. La vengeance de Jaatinen apparaît un peu trop facile et les bons triomphent des méchants de façon assez caricaturale au point de devenir eux mêmes mesquins et totalitaires même si le livre se conclue sur un geste de 'grand seigneur'. Ouf, on avait peur que Jaatinen commence à nous déplaire mais non l'honneur est sauf! Deuxième livre de cet auteur après Petits suicides entre amis, il confirme mon envie de rajouter tous les autres à ma PAL (Pile de livres à Lire). Vénus, 9 octobre 2006 Petits suicides entre amis Un colonel et un homme d'affaire décidés à en finir avec la vie choisissent malencontreusement la même grange et le même moment pour mettre fin à leurs jours. Ils s'empêcheront mutuellement de mettre leur plan à exécution, et au terme d'une longue discussion, décident de passer quelques jours ensemble avant de se suicider pour de bon. Puis, ils songent aux statistiques sur le suicide et se disent que plutôt que de se contenter d'une mort simple et sans éclat, ils pourraient regrouper un certain nombre de suicidaire afin d'obtenir des rabais pour les services funéraires et mourir avec originalité. Leur entreprise obtient immédiatement un succès monstre. Se regroupent tous les suicidaires afin de partager leur vécu, leurs opinions, leurs projets. Ils sont d'accord pour passer leurs derniers moments ensemble, mais les préparatifs s'annoncent un peu plus complexes que prévu. Paasilinna semble avoir un certain plaisir à traiter de sujets ordinairement lourds ( le suicide ici, la sénilité dans la cavale du géomètre) avec un humour complètement libre, voir presque cruel tant il met de la légèreté dans ces récits. Et pourtant, au lieu d'en être choqués, on est amusés par cette façon de situer le problème. Il dédramatise, il met en perspective, il relativise, jusqu'à ce qu'on réalise que malgré tout, la vie est une vaste mosaïque, malgré tout, la vie continue, malgré tout il ne faut pas manquer le train. Vicky Corich, 24 octobre 2006 Le lièvre de Vatanen Le personnage principal est un journaliste d'Helsinki qui se supporte plus sa vie actuelle. Sur la route il heurte un lievre. Il s'arrête et recupere le lievre blesse, puis s'enfonce délibérément dans la forêt. Il décide de tout abandonner et de vivre avec son lièvre. Un livre rapide à lire, avec des situations comiques. Un très bon moment. gfrizouille, 27 octobre 2006 Prisonniers du paradis Un avion s'écrase près d'une île de Mélanésie. Des travailleurs de l'ONU, des infirmières et médecins, des travailleurs forestiers et un journaliste s'organisent. Nourriture et boisson sont mises en commun. Graduellement on prend conscience de son bonheur et, quand les secours arrivent, certains ne veulent pas quitter l'île. On les force. L'auteur nous raconte ce que chacun devient. Je trouve que c'est un thème souvent traité donc pas trop de surprise. Micheline Quirion, 25 août 2006 Prisonniers du paradis Un avion fait un amerrissage forcé et 48 personnes se retrouvent sur une île... presque déserte. L'une d'elles est un journaliste finnois qui raconte l'année passée sur l'île... avec force détails concernant l'adaptation des rescapés à leur environnement... Personnellement, je n'ai jamais été friande des descriptions techniques visant à nous faire connaître par le menu détail les inventions crées à partir d'un aileron de l'avion ou d'une boîte de stérilets... Hormis les stérilets, d'ailleurs, j'ai cru à plusieurs reprises me retrouver dans le récit de Robinson Crusoë... Sauf qu'ici, des hommes et des femmes choisissent d'emblée la coopération, l'égalité des droits et le partage équitable de toutes les ressources...si bien que plusieurs ne désireront plus retourner dans le monde « civilisé »... Cette fois, je salue le talent du traducteur, car les phrases coulent librement, ce qui facilite la lecture. Et à ceux qui liraient ce roman, j'aimerais poser une question : « Pourquoi, selon vous, le narrateur nomme tous ses compagnons d'infortune par leur nom sauf une seule femme, qu'il choisit d'appeler " la sage-femme brune " tout au long du récit? » Un extrait: « Les plantes tropicales se redressèrent, le mur de la jungle se referma sur les traces de la tempête. Cette extraordinaire faculté de récupération me stupéfia : on avait le sentiment que sur la plage s'était déroulée une cérémonie satanique secrète, une orgie irréelle, dont aucune trace n'était plus visible une fois le jour levé. » Geneviève Lemay, 4 août 2006 Petits suicides entre amis Un beau matin, un petit entrepreneur dont les affaires périclitent, le président Rellonen, et un militaire veuf, le colonel Kemppainen, décident chacun de leur côté de se suicider. Le hasard veut qu'ils échouent dans la même grange. Dérangés par cette rencontre fortuite, ils se rendent a l'évidence : primo, il faut reporter leur projet personnel de suicide et secundo, les candidats au suicide étant nombreux, il faut envisager une action collective. Des lors, ils décident de publier une annonce dans le journal pour se rassembler entre suicidaires. Commence alors, a bord d'un car de tourisme flambant neuf, une folle tournée a travers la Finlande et l'Europe afin de trouver l'endroit idéal pour un suicide collectif... Je ne connaissais pas Arto Paasilinna (donc merci le club pour cette découverte) et en tout pour ce roman j'ai vraiment bien aimé. Le sujet de départ, le suicide, est sans conteste grave et déprimant mais il est traité avec beaucoup d'humour (a la finlandaise ?), de détachement, un véritable hymne a la vie...... On suit donc tous les personnages, pour certains très loufoques, au travers de leurs nombreuses étapes européennes et tout cela dans un rythme soutenu sans trop de longueur. agnes.b, 1er septembre 2006 Le lièvre de Vatanen Vatanen est journaliste à Helsinki. Un soir, qu'il rentre en voiture avec son collègue photographe d'une mission avortée, ils renversent un misérable lièvre ! Vatanen sort aussitôt de la voiture pour porter secours au lièvre et décide de s'enfoncer dans les bois avec son nouveau compagnon afin d'y mener une nouvelle vie plus proche de la nature. Ainsi commence ce nouveau roman qualifié d'humour écologique... Cependant j'ai pour ma part trouvé ce soit disant roman d'humour écologique plutôt décevant et même pas drôle. Pour l'instant, c'est le roman de Paasilinna que j'ai le moins apprécié et je me demande ce qu'ils ont pu mettre dans le film pour que le spectateur ne s'endorme pas au bout d'une demi heure ! Vénus, 17 janvier 2007 Petits suicides entre amis De la rencontre fortuite - dans une vieille grange - de deux Finlandais en perdition sur le point de se suicider va naître un projets des plus original : réunir le plus de candidats au suicide à des « fins thérapeutiques ». Et puis, de fil en aiguille, nos dos larrons - l'un est colonel, Hermann Kemppainen, l'autre, Onni Rellonen, homme d'affaires en liquidation - sont rejoints par une belle rousse Helena Puusaari. Le « symposium » est une réussite, à tel point que les « désespérés » réunis ne veulent plus se quitter, et pourquoi pas se tuer ensemble. C'est le début d'un périple dans toute la Finlande pour récupérer dans un premier temps quelques âmes au bord du gouffre ; voyage qui s'étend ensuite à toute l'Europe, à la recherche du meilleur escarpement, de la falaise la plus tentante, du gouffre le plus effrayant. Amélie Rossi, 26 août 2006 Petits suicides entre amis Un homme désespéré, ou qui le crois, cherche un endroit tranquille pour se tirer une balle dans la tête. Il découvre une grange bien adaptée à son funèbre projet, mais, damned, dans celle-ci, un autre homme tout aussi malheureux, a déjà préparé une corde pour se pendre... Alors, ils décident de créer une association de suicidaires, et recrutent pas mal de gens qui décident de se suicider collectivement, mais comme rien ne presse, les voilà partis dans un autocar de luxe à travers l'Europe pour un périple culturel et pas triste… Jean-Louis Roche, 2 août 2006 La forêt des renards pendus Un truand a volé plus de trente kilos d'or avec deux complices qui se retrouvent en prison, ayant fait diversion, et le butin sera partagé en trois à leur sortie. Mais celle-ci devenant imminente, le truand n'as plus très envie de partager et s'enfuit avec le butin... Un militaire alcoolique, malheureux en ménage prend un congé sans solde et se fait prêter une maison de bûcherons très isolée... Les représentants municipaux viennent chez une nonagénaire pour lui apporter des fleurs, lui souhaiter son anniversaire, et dans la foulée, l'embarquent en voiture pour la maison de retraite... En route, elle va s'évader... Et bien sûr, ces trois personnages vont se retrouver et vivre ensemble, le truand faisant croire au militaire qu'il trouve de l'or dans le ruisseau... Attention, ce n'est pas un polar, mais un livre un peu loufoque, avec par exemple, un personnage sympathique : « cinq cent balles », un renard facétieux. Paasilinna pense que la mort à un âge avancé est assez naturelle, a condition d'être entourée d'amitié et de tendresse, au milieu d'amis plutôt qu'à l'hôpital… Jean-Louis Roche, 2 août 2006 La cavale du géomètre Un homme d'un certain âge, qui vient de retirer tout son argent de la banque et qui pourrait bien avoir un début de démence sénile, refait tranquillement son noeud de cravate sur un passage piéton, bloquant la circulation. Un chauffeur de taxi descend de sa voiture pour aller gentiment lui proposer son aide - Vous êtes libre, demande le vieux monsieur, alors nous allons vers le nord !. Et les voilà partis sans but précis. Ils vont faire des rencontres cocasses. De l'humour et de la tendresse… Jean-Louis Roche, 2 août 2006 Prisonniers du paradis Un avion s'écrase près d'une île de Mélanésie. Des travailleurs de l'ONU, des infirmières et médecins, des travailleurs forestiers et un journaliste s'organisent. Nourriture et boisson sont mises en commun. Graduellement on prend conscience de son bonheur et, quand les secours arrivent, certains ne veulent pas quitter l'île. On les force. L'auteur nous raconte ce que chacun devient. Je trouve que c'est un thème souvent traité donc pas trop de surprise. Micheline Quirion, 25 août 2006 Le fils du Dieu de l'orage Paasilinna imagine que les dieux nordiques du Kalevala sont outrés de voir leurs anciens fidèles ravagés par la religion luthérienne. Et par là même, rien ne va plus au panthéon finnois : le peuple finlandais a perdu la foi ancestrale! Horreur, voilà qu'il s'est mis à croire en un certain Jésus. Pfff ! Une réunion de crise est convoquée par le Dieu de l'Orage himself : comment stopper net cette hérésie ? Comment ramener les finnois à davantage de raison ? Ahti, l'un des dieux, explique qu'il y a 2000 ans, face à pareille catastrophe, un dieu avait décidé d'envoyer son fils sur terre. Et l'opération avait bien fonctionné puisque la foi chrétienne s'était propagée. Bon, d'accord, le fils était mort crucifié, mais cela valait la peine. A ces mots, le fils du Dieu de l'Orage se lève et, théâtral, annonce qu'il est prêt à tout. La chose est entendue, Rutja prendra possession du corps d'un honnête antiquaire finlandais, Sampsa Ronkainen, et tentera de convertir le peuple à la vraie foi ! S'en suivent des situations plus rocambolesques les unes que les autres ! Sampsa et Rutja ayant échangé leurs corps, le fils du Dieu de l'Orage s'insère dans la vie de l'antiquaire là où il l'a laissée. Les événements drolatiques s'enchaînent, les personnages défilent, les méchants sont punis par la foudre, le cocasse coule de la plume d'Arto Paasilinna avec bonheur. Quelle détente que ce livre bourré d'humour, que cette épopée mythologique ! Christiane Mélin, 23 août 2006 Petits suicides entre amis Un homme d'affaires et un colonel se retrouvent par hasard au même endroit et dans le même but : se suicider. Leur rencontre les incite à former un groupe qui partira ensemble à travers la Finlande dans le but ultime de se suicider. Après un premier report, ils partent vers la Suisse. Chaque événement devient un prétexte pour reporter leur décision. L'auteur nous dit que la solitude est une des causes du suicide et que le fait de s'être regroupés à fait retrouver le goût de vivre aux participants. Micheline Quirion, 25 août 2006 La douce empoisonneuse Un petit roman agréable et sans prétention qui se lit vite et avec plaisir les personnages sont sympathiques et l'histoire un peu loufoque reste malgré tout crédible. Une Mamy qui n'a pas froid aux yeux « arsenic et vieilles dentelles » de jeunes loubards aux mœurs détestables. Le style est fluide et léger, la traduction impeccable le tout en fait un petit livre pour passer un bon moment. Véronique Vigot, 14 décembre 2007 Un homme heureux «L'ingénieur Jaatinen a été chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki, à l'endroit même où, pendant la guerre civile de 1918, une sanglante bataille a opposé blancs et rouges - épisode dont la mémoire continue de diviser les habitants de la commune. Dans ce milieu fermé, Jaatinen aura vite fait de s'attirer des inimitiés par ses méthodes peu conformistes. De bisbilles en provocation, les relations se tendent entre les notables locaux et le nouveau venu, qui se fait non seulement rosser et humilier, mais aussi, finalement, renvoyer de son poste d'ingénieur. Or Jaatinen n'est pas homme à se laisser faire. Méthodiquement, il met en oeuvre une diabolique vengeance dont ses persécuteurs se mordront amèrement les doigts.» Une vengeance qui ne sera pas si méchante que ça, racontée avec beaucoup d'humour cynique. L'histoire a beau se passer en Finlande, j'y ai reconnu la mentalité étriquée de beaucoup de nos beaux villages de France ou la peur et le rejet de l'étranger (qui peut être du département d'à côté) est bien présente. Le livre est bien écrit avec des phrases complètes et simples. L'étude des moeurs et bien faite. Reste le problème des noms à coucher dehors avec un billet de logement, mais en abrégeant, c'est très lisible. De quoi passer un bon moment dans la bonne humeur. Médée66, 5 mai 2011 Petits suicides entre amis On prend intérêt à suivre les pérégrinations de ce groupe de suicidaires qui reprennent goût à la vie en (re) découvrant les petits plaisirs de la vie. Je ne connais pas la finnois mais j'ai trouvé la traduction française moins fluide que celle de La douce empoisonneuse. Dadtheboss, jean.meance@wanadoo.fr (visiteur) Petits suicides entre amis Je viens de terminer ce livre que j'avais entamé pleine d'enthousiasme et d'attente vis à vis de cet auteur. En effet, les nombreuses critiques que j'avais pu lire ça et là sur Arto Paasilinna et sur ce titre en particulier m'avaient incitée à me le procurer et à le lire. Et je ressors très déçue !! Plusieurs choses m'ont gênée : les noms finlandais, qu'ils soient de personnes ou de lieux, ne facilitent pas la plongée dans l'univers de l'auteur. Cependant, je conçois que cela est dû à son origine finlandaise. J'ai donc fait de mon mieux pour passer outre. Par ailleurs, j'ai trouvé que l'humour n'était pas vraiment au rendez-vous. J'ai eu l'impression que l'auteur nous relatait une série d'évènements point par point, avec un rythme qui m'a « étouffée ». La fin se termine un peu en « queue de poisson », sans réelle chute justement, avec même un peu de niaiserie... J'avais hâte de le terminer car je me suis ennuyée… anne_c44, 9 avril 2009 La douce empoisonneuse Une petite vieille chétive qui finit par « dézinguer » les méchants. Des méchants sans scrupules, visqueux, cyniques. Un petit pépère transi d'amour. En sortant de ce livre on a du mal à se dire que c'était génial... et ça l'était. Dadtheboss, jean.meance@wanadoo.fr (visiteur) Petits suicides entre amis Le thème du suicide et par conséquent de la mort est abordé avec verve et lucidité. Les personnages portent chacun un ou plusieurs soucis matériels, familiaux ou existentiels. D'un projet individuel naît un projet commun. La solidarité apparaît ainsi parmi les victimes de ces idées suicidaires. Je découvre Arto Paasilinna avec ce roman. Quelle belle surprise ! J'ai été tout à fait happée par le déroulement haut en couleur de ce récit burlesque. L'auteur marque son territoire littéraire de prédilection : l'humour, voire même l'humour noir ! Le lecteur rit beaucoup et ne s'ennuie pas. L'écriture est alerte, drôle, agréable à lire. Je suis conquise et je vais lire d'autres romans de cet auteur comme les lecteurs de Club de lecture le conseillent. Nini Letter, 19 août 2008 La cavale du géomètre J’ai adoré ce livre pour plusieurs raisons. La première est que j'aime son travail et son humour, la seconde est que je connais la Finlande et des finlandais(es), la troisième car j'ai fait le parcours de ce vieux géomètre en Finlande il y a plusieurs années, bien avant que le livre ne soit publié. Beaucoup de plaisir à le lire et à le relire... Mrlenours, mrlenours@hotmail.com (visiteur) La douce empoisonneuse Dans une fermette près d'Helsinki, Linnea, veuve d'un colonel, mène une vie tranquille avec son chat. Mais chaque mois, le jour où elle touche sa pension, son neveu et ses deux compères, s'invitent sous son toit pour la détrousser. Loin d'en avoir assez, ce trio infernal oblige Linnea à établir un testament au profit de son neveu. Cette fois ci c'en est trop pour elle, elle décide de s'enfuir pour leur échapper… Voila un petit roman divertissant et plein d'humour , dans lequel on découvre qu'une vieille femme martyrisée par un neveu avide trouve en elle des ressources et une imagination insoupçonnées pour retourner la situation et tout cela en toute naïveté. agnes.b, 9 novembre 2006 La douce empoisonneuse Linnea, frêle veuve d'un colonel, mène une existence paisible dans sa maisonnette de Siuntio, près d'Helsinki. Enfin pas si paisible que ça; car chaque mois, lorsqu'elle a touché sa pension, un trio infernal emmené par son neveu vient la détroussé. Un jour, ni tenant plus, elle part de chez elle et va se réfugier chez un ami docteur. A bout de nerfs, elle va penser qu'il n'y a qu'une fois dans la tombe qu'ils lui ficheront la paix. Elle va alors concocter toutes sortes de poisons pour elle-même car elle préfère mourir empoisonnée que sous les coups de ces trois délinquants. A moins que ce poison ne sert à quelqu'un d'autre.... Cela faisait longtemps que je voulais lire un livre de cet auteur et je n'ai pas été déçu. J'ai même un petit regret que le roman ne soit pas plus long! Car avec cet écrivain j'ai découvert un univers loufoque et burlesque où les petites vieilles ne sont pas si innocentes que ça. Linoakya, 11 février 2008 Un homme heureux Un ingénieur construit un pont dans un petit village finlandais. Lentement il s'attire la haine de la part de certains notables. Il ne se laisse pas faire et peu à peu doivent partir, le maire, le pasteur, le chef de police, le directeur d'école. Une grosse industrie, un chemin de fer s'installent. Dans sa vie personnelle, lui qui contrôle tout, il est contrôlé par deux femmes. J'ai beaucoup aimé, différent. Micheline Quirion, 12 décembre 2006 Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen Un roman complètement fou à la limite de l'invraisemblable (parfois dépassée…) mais qui nous apporte un bon moment de jouissance. Un conseil, lire ce livre comme si on était enfant et que nos parents nous racontaient une histoire avec des animaux et des humains, une histoire où tout peut arriver et même si ce qui arrive n'a pas de sens, on peut quand même s'en délecter, se laisser porter par l'histoire, en rire ou en pleurer pour le seul plaisir de se faire raconter une histoire. La voici, cette histoire. Le pasteur Huuskonen approche de l'âge fatidique de la cinquantaine. Son mariage bat de l'aile, sa foi est ébranlée, ses paroissiens le découragent, bref sa vie est toute croche. Et le jour de son anniversaire, ses paroissiens lui donnent le bébé ourson, rejeton de la maman ourse qui vient de tuer la traiteur du village (on ne peut imaginer cette scène de crime …) Le pasteur adopte cet ourson, rencontre une biologiste aux recherches particulières, hiberne d'une certaine façon avec son ourse, lui montre des tours et enfin, mis en congé par son évêque, par à travers le monde… Roman complètement hilarant, comme toute la production de Paasilinna, cet opus nous offre un bon moment de détente. Et malgré toute la légèreté de ce roman, on y retrouve des moments de réflexion et une recherche du sens de la vie qui nous porte à nous poser quelques questions. Derrière le rire, il y a toujours une réflexion qui sommeille. Paasilinna est maître dans l'art de la réveiller. Richard Migneault, 13 nobembre 2007 Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen Ce livre nous conte l'histoire d'un pasteur excentrique, adepte des sermons sulfureux et du lancer de javelot ascensionnel qui un beau jour, se retrouve sans femme et sans paroisse avec pour seul compagnon un ourson avec lequel il décide de partir sur les routes et de chercher un sens à sa vie. C'est un ouvrage tout léger, écrit en toute simplicité et sans prétention. Agrémenté d'une bonne dose d'humour, l'histoire rebondit au gré des incroyables situations dans lesquelles le héros a le don de se mettre. Mais derrière les loufoqueries du pasteur Huuskonen se posent tout de même la question de la recherche de sens, de la place du religieux auquel vous le verrez, l'auteur vous propose une réponse... tellement évidente et pourtant tellement dérangeante. Pierre-Yves, 3 octobre 2007 Un homme heureux Arto Paasilinna nous plonge avec ce petit roman sans prétention au cœur d'un village de sa Finlande natale. Un ingénieur, chargé des travaux de construction du nouveau pont enjambant la rivière locale, se trouve rapidement confronté à la méfiance puis à l'hostilité des habitants pour ses méthodes anticonformistes et surtout par le fait qu'il est étranger. Le chantier terminé, notre héros disparaît momentanément de la scène. Il met alors au point un plan ingénieux pour revenir donner une leçon à ses « bourreaux » et leur faire payer toutes les avanies qu'ils lui ont fait subir au cours des mois passés. Bien que l'histoire ne se déroule pas en Italie, l'ambiance, les personnages hauts en couleur et les intrigues somme toutes bon enfant rappellent indubitablement le Petit Monde de Don Camillo. On ne peut s'empêcher également d'avoir une pensée pour le célèbre sketch de Fernand Raynaud J'suis pas un imbécile. Bien que légère et rédigée sur le ton de la plaisanterie, cette histoire est une belle leçon sur les thèmes de l'intégration de l'hypocrisie et de l'intolérance. Moins cynique que La Douce Empoisonneuse, moins délirant que Le Fils du Dieu de l'Orage, moins loufoque que La Cavale du Géomètre, Un Homme Heureux s'inscrit parfaitement dans l'univers poétique et décalé de Paasilinna. Un petit clin d'œil au passage à Vatanen et à son lièvre dont les aventures ont été publiées une année plus tôt. Vivement que tous ses ouvrages soient enfin traduits en français. Jean-Claude Mouly, 17 juillet 2007 Petits suicides entre amis Cela faisait déjà quelques temps que la couverture de l'édition Folio me tentait bien, puis il y avait le résumé. L'histoire semblait « sympathique », originale et « humoristique »... Ce que le quatrième de couverture ne précisait pas, c'est que ce livre tire en longueur. Généralement, je suis pas trop vache avec mes notes, mais là je suis assez déçue. Je m'attendais à mieux, du moins à quelque chose de plus dynamique, qui avance... Ca pour avancer, ça avance. Les personnages du roman sillonnent toute la Finlande pour rejoindre le point le plus au nord de la Norvège, pour ensuite repartir vers la Suise... bref, des kilomètres au compteur. L'histoire raconte la rencontre de deux hommes. Ne me demandez pas leur nom, je les ai oublié ou presque (sans doute fréquent en Finlande, mais bon). Le premier, Rellonen (ah si celui-là me revient), décide de mettre fin à ses jours au lendemain de la Saint Jean. Suite à de nombreuses faillites, et à d'autres suicides ratés, Rellonen veut définitivement se tirer une balle. Alors qu'il s'approche d'une grange, pour ne pas faire ça chez lui, il surprend un autre homme, dans cette grange, en train de préparer sa pendaison. Au moment crucial, il ne fait ni une, ni deux et le sauve d'une mort certaine. Après une discussion à propos de leur ambition commune, ils rentrent chez Rellonen et passent quelques jours ensemble, ayant pris la décision de remettre leur mort à plus tard. Leur vient alors l'idée de regrouper les suicidaires de Finlande, afin d'organiser ça en groupe. Ils rédigent une annonce pour un journal et voilà que débute la grande aventure. Tout au long du roman, on fait la connaissance d'autres personnages. On apprend le pourquoi de leur volonté de dire au revoir à la vie. On voyage à travers ces pays nordiques. On s'endors sur certaines descriptions un peu trop longues... Le style de l'auteur est agréable à lire, simple et pas prise de tête. Certains rebondissements jalonnent l'histoire, mais ne sont pas très percutants. On pourrait croire qu'ils ont été ajoutés au fur et à mesure dans le but de dépasser les 150 pages (le roman en fait près de 300). Je me suis assez vite lassée de cette intrigue. On se demande effectivement si oui ou non ils vont en terminer une bonne fois pour toute. Mais à parfois on se demande aussi s'il va se passer quelque chose. Pas de tournant flagrant qui redonnerait un petit coup de fouet au texte. Juste quelques aléas. Peut-être ai-je été influencée par des critiques pas très positives à propos de ce titre. Mais même sans avoir lu ces commentaires, je n'aurais pas grimpé aux rideaux en le lisant. Je n'aime pas lâcher un livre. Je laisse toujours à l'auteur une chance de le ré accrocher en route. Ce livre aurait fait 100 pages de plus, je ne suis pas certaine que j'aurais persisté. Oui j'avoue avoir lu quelques pages en diagonale... On verra si je re-tente Paasilinna un jour... Comme quoi « la lecture c'est comme une boîte de chocolat, on sait jamais ce qu'on va trouver à l'intérieur »... Valériane Petit, 1 septembre 2006 La douce empoisonneuse Linnea Ravaska, veuve de colonel, vit une existence qui pourrait être paisible sans l'existence de son affreux neveu et de ses deux acolytes tous plus ivrognes, voleurs, violents et sans scrupules les uns que les autres. Chaque mois, ce trio de délinquants débarque chez Linnéa pour la détrousser de sa maigre pension de veuve et tout saccager sur leur passage. Alors stop! Trop, c'est trop!! Linnea se rebiffe, s'enfuit, se réfugie chez un vieil ami où elle se met à jouer aux apprentie-sorcière et à concocter quelques « potions » qui lui permettront de faire le vide autour d'elle... La douce empoisonneuse ou Comment se débarrasser des importuns en toute légitimité ?. C'est drôle, sans complexe, presque à lire comme un conte pour enfants... Et pourquoi les « gentils » ne se débarrasseraient pas des « méchants » ? Vénus, 6 février 2007 Le lièvre de Vatanen La sortie cinématographique de l'adaptation de ce roman m'a donné envie de le relire et la magie de ce titre opère toujours. Le lecteur, comme Vatanen, a envie de découvrir une facette plus simple et pourtant plus riche de la vie. L'observation de la nature est pleine d'enseignements et l'amour d'une bête est plus enrichissant que celle d'une femme acariâtre et intéressée. Vatanen se réfugie dans la forêt finlandaise et le contact avec les hommes ne lui apporte que des soucis. le passage avec les ivrognes dans le sauna voisin est édifiant: que les hommes sont bêtes, que les hommes peuvent être méchants avec ceux qui ne leur ressemblent pas !A éviter si vous avez déjà une tendance à la misanthropie. Christelle Divry, 18 janvier 2007 Le fils du Dieu de l'orage « Rutja, velu, la stature imposante, se leva. Il portait une cape en fourrure d'ours, une coiffure de plumes de rapace et un gourdin noueux à la ceinture. Il regarda calmement son père et les autres dieux puis dit d'une voix puissante : "Je suis prêt à tout. Absolument tout!"» Et c'est ainsi que le fils du dieu de l'Orage descend aujourd'hui du ciel jusqu'en Finlande avec pour mission de reconvertir les Finnois à la vraie foi de leurs ancêtres. Tel un Candide venu du fond des âges, il découvre avec stupéfaction les méandres incompréhensibles de la civilisation, il s'incarne en un paisible propriétaire terrien –mais n'hésite pas à frapper de la foudre quiconque lui déplaît. Réussira-t-il à atteindre son objectif? C'est ce que nous conte avec son humour habituel Arto Paasilinna dans ce détonant mélange de fable sociale et d'épopée mythologique…" Tout en pondant un livre tous les 2 ans, Paasilinna arrive à se renouveler et c'est toujours un délice de suivre les tribulations de ses personnages hauts en couleurs. Médée66, 4 octobre 2011 Le lièvre de Vatanen J'ai adoré ce livre. Nous suivons ce héros très moderne et son lièvre à travers tout un pays ; il quitte d'abord sa femme puis vivra au jour le jour selon ses envies ses désirs. A travers lui nous apprenons à aimer la nature mais nous méprisons aussi un peu plus les hommes qui ne suivent plus ce que leur dicte leur coeur. Mon fils de 13 ans l'a également lu et l'a adoré ! Chrimarc, a.vabregranit@free.fr (visiteur) Tableau récupilatif Arto Paasilinna Titre Qui Étoiles(s) La cavale du géomètre Jean-Louis Roche La cavale du géomètre Vicky Corich La cavale du géomètre Visiteur La douce empoisonneuse agnes.b La douce empoisonneuse Visiteur La douce empoisonneuse Linoakya La douce empoisonneuse Véronique Vigot La douce empoisonneuse Vénus La forêt des renards pendus Jean-Louis Roche Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen Richard Migneault Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen Pierre-Yves Le fils du Dieu de l'orage Christiane Mélin Le fils du Dieu de l'orage Médée66 Le lièvre de Vatanen gfrizouille Le lièvre de Vatanen Vénus Le lièvre de Vatanen Christelle Divry Le lièvre de Vatanen Visiteur Petits suicides entre amis Micheline Quirion Petits suicides entre amis Visiteur Petits suicides entre amis anne_c44 Petits suicides entre amis Jean-Louis Roche Petits suicides entre amis Amélie Rossi Petits suicides entre amis Nini Letter Petits suicides entre amis agnes.b Petits suicides entre amis Vicky Corich Petits suicides entre amis Vénus Petits suicides entre amis Valériane Petit Prisonniers du paradis Geneviève Lemay Prisonniers du paradis Micheline Quirion Prisonniers du paradis Micheline Quirion Un homme heureux Vénus Un homme heureux Micheline Quirion Un homme heureux Francine Un homme heureux Jean-Claude Mouly Un homme heureux Médée66

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