Née en 1967 à Kobe, au Japon, Amélie Nothomb est fille de l'ambassadeur de Belgique à Rome, petite-nièce de l'homme politique Charles-Ferdinand Nothomb. Elle est issue d'une ancienne et illustre famille bruxelloise qui apporta autrefois la province de Luxembourg au royaume de Belgique. Cette famille a donné une juste proportion d'hommes politiques et d'écrivains. Son père, Patrick Nothomb, est ambassadeur, baron et écrivain (Dans Stanleyville, 1993).
Amélie Nothomb passe ses cinq premières années au Japon, dont elle restera profondément marquée, allant jusqu'à parler couramment japonais et à devenir interprète. Mais son expérience d'expatriée ne s'arrête pas là puisqu'elle vivra successivement en Chine, à New York, au Bengladesh, en Birmanie et au Laos, avant de débarquer à dix-sept ans sur le sol de Belgique, berceau de sa famille où elle entame une licence en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles. De cette époque, elle ne cache nullement garder de douloureux souvenirs : incomprise et rejetée, elle se retrouva confrontée à une mentalité qui lui était inconnue jusque là.
Se définissant comme « graphomane », elle écrit depuis ses dix-sept ans. A trente-trois ans, elle se dit « malade de l'écriture » et avoue avoir déjà écrit trente-sept romans. L'écrivain garde rangés dans un carton vingt manuscrits qu'elle se refuse à publier les estimant trop personnels.
Cependant, et pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, Amélie Nothomb publie. C'est en 1992, alors âgée de vingt-cinq ans, qu'elle fait son entrée fracassante dans le monde des lettres avec son roman Hygiène de l'assassin. Son talent reconnu, est confirmé en 1993 avec Le Sabotage amoureux et l'année suivante avec Les Combustibles, une pièce de théâtre. Suivront Les Catilinaires (1995), Péplum (1996), Attentat (1997), Mercure (1998), Stupeur et tremblements (1999, Grand Prix du roman de l'Académie française), Métaphysique des tubes (2000) et Cosmétique de l'ennemi (2001), Robert des noms propres (2002), Antéchrista (2003), Biographie de la faim (2004), Acide sulfurique (2005),
Journal d’Hirondelle (2006), Ni d’Ève ni d’Adam (2007, Prix de Flore), Le Fait du prince(2008, Grand Prix Jean Giono) et Le Voyage d'Hiver (2009).
Le Club a déjà lu de cette auteure : Péplum et Acide sulfurique
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